Aujourd’hui, j’ai eu une grosse déception personnelle et j’ai donc l’humeur facilement langue de vipère…
Alors, contrairement à la promesse faite précédemment, le critique amateur donnera tout de même son humble avis qui n’engage que lui mais qu’il aimerait bien savoir partagé sur le pourtant unanimement salué PUBLIC ENNEMIES de Michael Mann.
Peut être que l’attente était trop grande et qu’elle ne pouvait être que déçue.
En tous cas, je n’ai vu qu’un film de gangsters de plus sans originalité scénaristique et suis demeuré agacé par l’utilisation de la DV et de la caméra à l’épaule qui court et qui fait trembler les images. Bref, je me suis emmerdé plutôt bien et même que j’ai piqué du nez vers mes pompes délacées que les voisins au cinéma aiment pas parceque ça sent les pieds de faire ça.
Heureusement, si Christian Bale a plutôt l’air absent, Johnny Depp et Marion Cotillard rivalisent de sublimité.
Mais bon, réflexion faite, ça mérite peut être une deuxième vision pour révision de jugement.
Ou pas.
Celui qui n’en n’aura pas (de révision de jugement pour ceux qui ne suivent pas) c’est Michael Bay et son TRANSFORMERS 2 : LA REVANCHE.
De revanche, c’est moi qui vais la prendre en disant au combien le cinéma de Michael Bay est tout bonnement merdique, qu’un scénario ça se travaille même pour un blockbuster, que son directeur de la photo mériterait d’être brûlé sur la place publique (c’est bien la peine d’avoir des millions de budget pour livrer une image aussi dégueu) et que Megan Fox est hyper fulguro-pouf (son premier plan sur la moto puis celui de son visage penché vers le héros qui meurt -oops, j’ai gaffé- sauf que il meurt pas parceque ce serait bien trop subversif chez Michael Bay de faire mourir le héros, enfin bref, au secours les plans convenus et vulgaires sur la bimbo, c’est à gerber !)
Je pourrai continuer encore longtemps comme ça mais je préfère garder de la place pour dire du bien des autres films.
Ou pas.
Ou un petit peu quand même de AMERRIKA, de Cherien Dabis, qui raconte l’emménagement d’une femme palestinienne et de son ado de fils aux Etats Unis d’Amérique qui ont la statue de la liberté et Disneyland sauf que c’est pas le rêve et que la liberté qu’on te donne, c’est celle de retourner d’où tu viens ou d’en chier.
Le courage de cette femme peut impressionner autant que son abnégation énerver. C’est à double tranchant et ça vient sans doute du jeu un peu trop larmoyant de l’actrice. Le portrait du fils est beaucoup mieux appréhendé et le jeune acteur devrait pouvoir se faire une belle place dans le cinéma mondial et si vous voulez son nom vous allez voir sur la fiche AlloCiné, je vais quand même pas tout vous filer tout cru, mettez-y du votre aussi.
Bon, au final, c’est passable, comme on dit, mais la fin, célébration du communautarisme, est assez discutable.
Un cran au dessus, JEUX DE POUVOIR, adaptation de la mini-série-télé State Of Play que j’ai pas vue mais que je sens quand même que c’est adapté de la télé. Car, tant au niveau de la réalisation que du traitement scénaristique, on est en plein dans la veine télévisuelle. Dans ce qu’elle peut avoir de meilleur, c’est sûr, mais quand même. C’est toujours un plaisir de voir Russel Crowe car, même s’il est beaucoup moins sexy qu’en Gladiator, il est toujours parfait dans n’importe quel emploi et ça fait plaisir de voir que Ben Affleck, qui a pourtant livré quelques prestations mémorables pour leur côté déplorable, vieillit comme le bon vin (c’est-à-dire qu’il se bonifie, qu’il devient meilleur, sauf qu’il se boit pas lui, il se regarde).
Dans la famille intello désespéré casse-noix, je demande celui qui a raté ses suicides et continue à emmerder son monde : Boris Yellnikoff, le vieux grincheux aussi prolixe en compliments que les deux vieux du Muppet show réunis, la prestance verbale en plus. Parceque c’est qu’il a quand même frôlé le prix Nobel le mec et que ses phrases c’est Woody Allen qui les a écrites.
Dans WHATEVER WORKS, donc, comme dans tout Woody Allen qui se respecte, les saillies verbales sont délectables mais Dieu que c’est quand même un chouilla trop bavard tout ça et que les personnages, la jolie blonde écervelée et ses parents en pleine crise identitaire, font dans la caricature.
Mais Evan Rachel Wood est quand même moins bimbo que Scarlett Johanson et ça c’est tant mieux.
Ca fait 10 films sur 14 à présent et seuls deux ont réellement obtenus les faveurs de Gerry.
Je m’en vas pondre un blabla sur les quatre autres pour en dire du mal…
Ou pas.
A savoir : VERY BAD TRIP, L’AGE DE GLACE 3, HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG MELE, THE READER.
Bon, pas beaucoup de mal sur le coup, promis !
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