Le débat sur la Métropole, statut nait des réflexions de la Commission Balladur, fait jaser le microcosme.
Mathieu Cahn est pour mais accuse la droite d’être en retrait. Fabienne Keller et Robert Grossmann, soutenus par leurs députés, sont pour et l’affirment haut et fort, dénonçant une critique facile de la gauche. La Majorité Alsacienne, elle, défend son implication.
Le Maire de Schiltigheim Raphael Nisand, lui défend une opposition argumentée dans les DNA, attaqué récemment et logiquement par les JUMP et les Jeunes Démocrates.
Au-delà de la politique politicienne, la position du Maire de la cité des Brasseurs ( sans doute partagé par d’autres maires de la CUS) ouvre un débat non infondé et aux effets plus étendus.
Sans lui donner raison, il convient néanmoins de s’interroger sur « l’exception Strasbourgeoise ».
Si Strasbourg devient métropole, l’Etat n’en profitera-t-il pas pour se désengager du contrat « Strasbourg, capitale Européenne » ? Puisqu’il aidera alors la métropole régionale ?
Reste alors ce même statut et sa lisibilité : faites la petite expérience de taper - métropole, capitale, européenne - sur vos moteurs de recherches préférés : Pas de Strasbourg. Pire, tapons « capitale européenne » (mode de recherche restreinte) sur les mêmes moteurs. Là encore, point de référence alsacienne.
De quoi, pour notre part, nous avions évoqué le statut « d’euro-métropole », un Statut supérieur à celui de métropole, c’est « Strasbourg Capitale Européenne » en plus grand, un statut renforçant le Contrat-Ville-Etat-Région et confortant Strasbourg tout en intégrant l’Eurodisctrict et demain une Euro-région .
Après des communes comme Schiltigheim et d’autres pourront s’y épanouir en son sein. Mais, on le voit là et on le mesure avec l'élection de députés anti-Strasbourg au Parlement Européen, il y a beaucoup de choses à faire pour ancrer la capitale, entre Ill et Rhin.