-Comment avez-vous eu l'idée de créer une maison d'édition en ligne? Et pourquoi en ligne?
A vrai dire, cette idée s’est imposée d’elle-même.
J’étais informaticien et, un beau jour, j’ai rencontré une personne qui s’est avérée être éditrice (sa maison est actuellement dirigée par sa fille). Par plaisanterie, elle me dit une fois que, en cas d’absence, plutôt que de lui laisser un mot sur son répondeur, je serais mieux inspiré de lui réciter des vers. C’est ainsi que, tant qu’à faire, j’ai décidé de les composer moi-même.
Alors que l’écriture n’avait jamais été un centre d’intérêt, je me suis aperçu, sans prétention, que j’avais une certaine facilité pour cela.
De fil en aiguille, je suis passé des vers au théâtre, puis aux romans (j’en ai écrit 3 que vous avez entre les mains).
Comme tout écrivain débutant, et devant les encouragements de mes proches, et de gens que je ne connaissais (amis de parents, amis d’amis, etc …), j’ai décidé de proposer mes « œuvres » aux grandes maisons d’édition, avec le succès que vous devinez.
Et puis, il y a un peu moins d’un an, j’ai eu des déboires professionnels et je me suis retrouvé au chômage pour raison économique.
L’employée de l’ANPE ne m’ayant pas caché, vu mon âge (53 ans) que j’avais peu de chances de retrouver un emploi salarié aux mêmes conditions, je n’ai eu d’autres choix, si je voulais évoluer, que de créer mon propre emploi.
Je n’avais pas beaucoup à hésiter.
Ce serait l’informatique ou la littérature.
L’informatique commençait à ne plus m’intéresser et c’est tout naturellement que je me suis tourné vers la littérature, donc vers l’édition, car je souhaitais participer à la reconnaissance de mon travail d’écrivain, mais aussi permettre à des auteurs débutants d’être remarqués par de grandes maisons d’édition.
Pourquoi une maison d’édition en ligne ?
Tout simplement parce que ça demande moins de moyens et que c’est moins risqué pour des personnes n’ayant pas d’expérience dans ce domaine. De plus, mon métier d’informaticien était un plus dans la conception, le développement et la gestion d’un site web.
-Pouvez-vous expliquer clairement ce que cela signifie? Compte d'éditeur, flux tendus?...
3 types d’édition existent me semble-t-il : Le compte d’auteur, l’auto-édition et le compte d’éditeur.
Oublions les deux premiers car ça n’a rien à voir avec de l’édition et parlons du compte d’éditeur.
Pour moi, un éditeur doit être quelqu’un qui aime prendre des risques.
C’est pourquoi un éditeur qui parie sur un auteur se doit de prendre à sa charge les frais inhérents à sa promotion (avec toutefois, ne jouons pas les naïfs, la rentabilité en ligne de mire).
Pour les flux tendus : Une petite maison comme la mienne ne peut pas se permettre d’éditer 3.000 exemplaires du livre d’un parfait inconnu. C’est la raison pour laquelle j’ai constitué chez mon imprimeur, un petit stock de manière à répondre à la demande, au coup par coup. Si la demande se fait plus importante, on adaptera le stock à ce volume. Ça permettra de répondre instantanément, sans prendre de gros risques financiers.
-Vous proposez de la lecture en téléchargement, vous pensez que les lecteurs lisent sur leur écran?
Au début je le croyais mais j’ai maintenant acquis la certitude du contraire.
Le seul vecteur de l’écriture reste le livre « papier », et la seule manière efficace de vendre sont les librairies et tout autre endroit vendant des livres « papier ».
-Combien de personnes travaillent pour Nicolion? (Rôles de chacun?)
Je débute et je n’ai pas les moyens de payer du personnel. C’est bien dommage d’ailleurs car ce n’est pas le travail qui manque.
Donc, je fais tout, même si des personnes participent au comité de lecture : sélection des manuscrits, corrections, commandes à l’imprimeur, conception de la maquette pour impression, gestion de mon site.
De plus, je commence à m’atteler aux relations avec les médias et les librairies, et à la promotion des auteurs.
-Comment comptez-vous assurer la diffusion de vos auteurs?
La promotion et la diffusion des auteurs sont deux choses différentes, même si la seconde dépend de la première.
Pour la diffusion, à l’origine, je comptais sur la publicité sur internet et le référencement de mon site. Maintenant, je compte plutôt sur les librairies.
Je me suis donc inscrit à « La générale du livre » d’Alapage et sur le réseau Dilicom (cyber-scribe). Seulement, pour être diffusé, un livre doit être demandé. Pour cela, j’ai bien l’intention d’offrir à mes auteurs une couverture médiatique régionale.
-Serez-vous présents au salon du livre de Paris 2008?
A vrai dire … Je n’en sais rien. J’ai beaucoup de choses à faire et je ne sais pas si ça pourrait m’apporter quelque chose, du moins cette année. Cependant, n’ayant pas l’expérience de ce genre de manifestations, si ça peut-être porteur, pourquoi pas ! Si vous avez un avis sur cette question, je suis preneur …
-Je n'hésiterais pas!:)
-Comment les librairies vous reçoivent? Catalogue, attaché de presse? Comment les convaincre de vous accepter parmi leurs rayons?
Je démarre et je n’ai pas encore de relations avec les libraires.
De plus, il n’y a pas d’attaché de presse pour les petites maisons comme la mienne. Mais il est possible de détourner le problème.
A ce sujet, j’ai rendez-vous mercredi pour une démonstration de « salon du livre permanent sur internet » qui rendrait ma maison visible par des millions de personnes. Je vous tiendrai au courant.
Je disais donc lors d’une question précédente, que pour être accepté par un libraire, un livre doit être demandé par un client (élémentaire, non ?).
En conséquence, la promotion d’un auteur doit forcément être accompagnée par la presse locale ou régionale (et pas nationale). De plus, les séances de dédicaces peuvent inciter les libraires à accepter les livres d’un auteur qu’ils ont reçu.
Un bon article dans la presse va amener des lecteurs à s’adresser à son libraire, lequel pourra commander le livre sur cyber-scribe. En effet, un lecteur sera plus enclin de lire le livre d’un de ses « pays » plutôt que celui de je ne sais quel professionnel de l’écriture. C’est humain. Si vous savez que le type au bout de la rue a écrit un bouquin encensé par la presse (même locale), vous serez plus tentée de le lire, plutôt que de vous appuyer le dernier pavé de je ne sais quel écrivaillon « parisien ».
Enfin, c’est comme ça que je vois les choses.
-Quelle est votre ligne éditoriale?
J’accepte tout ce qui est « littérature générale » (romans, nouvelles, contes pour enfants, science-fiction, policier, pièces de théâtre, scénarii) à l’exception des bandes dessinées, car ça ne m’intéresse pas et je ne suis pas outillé.
-Assurez-vous la correction des textes?
Malheureusement, aucun manuscrit n’est publiable « brut de fonderie ». En conséquence, les corrections sont obligatoires et je les assure moi-même.
Je suis même en train de réécrire entièrement un manuscrit car l’histoire est intéressante mais elle a été écrite par quelqu’un dont le français n’était visiblement pas la langue maternelle. Mais c’est un exercice que je ne ferai plus car c’est trop long et j’ai vraiment trop de travail.
D’ailleurs, à ce sujet, je pense qu’il y a un concept à créer.
-A vrai dire cela existe déjà avec le métier d’écrivain public et certains correcteurs effectuent aussi parfois ce genre de travail.
En effet, il existe des gens qui ont beaucoup d’imagination mais relativement peu de qualités d’écrivain. Ils ne pourront jamais se voir édité (sauf à compte d’auteur).
D’autre part, il y a des gens qui ont des facilités pour écrire et qui manquent d’imagination ou, plus probablement, qui n’ont pas l’envie d’écrire. Ces gens-là non plus, par la force des choses, ne se verront pas publiés. Il m’est donc venu une idée : Mettre en contact les imaginatifs et les doués en écriture. L’imaginatif invente l’histoire, développe les scènes, invente les personnages, bref, écrit le manuscrit. Il repasse le bébé au doué en écriture qui corrige, voire réécrit le texte en bon français, tout en lui donnant un style. Ainsi, de deux personnes qui n’auraient jamais pu être éditées sérieusement, on en tire un livre de qualité (ce qui devient rare de nos jours) moyennant partage des commissions. Il ne s’agit que d’une idée en l’air mais, au vu des manuscrits qui me parviennent, n’est pas si farfelue que ça.
-Garantissez-vous que les auteurs n'auront aucun frais en passant par votre biais?
Si j’ai décidé de faire ce métier, ce n’est pas pour profiter des auteurs mais pour les aider. On aide pas les gens en les soulageant de leurs économies.
J’aurais pu prendre n’importe quel manuscrit et laisser les pauvres auteurs se débrouiller. Pour vendre leurs productions ils étaient bien obligés de s’adresser à moi et j’en aurais profité pour prendre ma commission.
Pour ça, il y a des gens qui le font bien et il n’y a pas besoin de moi.
Pour répondre à votre question : Bien entendu, un auteur n’aura aucun frais en passant par moi, sauf s’il décide d’acheter ses propres livres pour les offrir à ses copains … Mais là, je ne l’oblige pas.
-Avez-vous des exigences spécifiques?
Comme je vous l’ai dit, je souhaite assurer la promotion de mes auteurs.
En conséquence, je les choisirai sur l’intérêt de leurs histoires donc sur leur capacité d’imagination). Mais je serai surtout à cheval sur leur manière d’écrire (peu de fautes d’orthographes, style fluide, … bref, des petits Chateaubriand … Comme quoi je suis optimiste:)
-A ce jour combien de manuscrits recevez-vous?
Depuis 2 mois que j’existe, j’ai du en recevoir une vingtaine.
Mais, sur ces 20, il n’y en a que 5 ou 6 à retenir. Ça peut paraître peu, mais ça fait tout-de-même beaucoup de boulot.
-J'ai eu la chance de recevoir trois de vos livres, je trouve les couvertures sobres. Est-ce un choix de ne pas personnaliser les couvertures tout comme le font d'autres "grandes" maisons?
Si j’ai choisi une couverture sobre, c’est essentiellement pour m’imposer dans le paysage littéraire. En effet, plus une couverture est sobre, plus elle est identifiable. Tous mes livres auront la même présentation. Il sera immédiatement possible de reconnaître un livre « NICOLION », comme il est facile de reconnaître un livre « GALLIMARD ».
Pour répondre à votre question : Oui, c’est un choix.
-Le Net permet de nos jours de toucher un large public, mais comment vous différencier des autres, de Lulu.com, ILV et autres maisons en ligne déjà connues?
Je n’ai pas à me différencier de ces maisons-là, nous ne faisons pas le même métier. Ma manière de travailler est plus proche de celle de «GALLIMARD» ou «GRASSET» que de celle du «MANUSCRIT» ou de «LULU».
Pour moi, le net n’est qu’un outil.
Les maisons comme «LE MANUSCRIT» ou «LULU» ne font pas vraiment de l’édition. Ils se contentent de mettre en ligne des textes, parfois de qualité médiocre, transformant leurs auteurs en éditeurs.
Car ce sont les auteurs qui devront se décarcasser pour vendre (ou ne pas vendre) leurs livres. Ces maisons là s’en gardent bien.
Ce sont les auteurs qui devront alerter les médias, organiser leurs séances de dédicace et convaincre leurs librairies. Pour se faire, ils achètent leurs propres livres et c’est comme cela que ces maisons gagnent leur argent.
Pour ce qui me concerne, j’ai bien l’intention de transformer mes auteurs en personnalités locales (à défaut de nationales). Pour cela, ils doivent avoir un certain talent. Je ne peux pas m’investir sans un espoir de retour sur investissement (Je suis une entreprise commerciale à but lucratif).
Soyons réaliste. Je n’ai pas les moyens de vendre 1 million d’exemplaires d’un livre. Par contre, je peux transformer un auteur inconnu en «personnalité locale».
Un article dans un journal régional et quelques séances de dédicaces peuvent inciter les gens de sa région à lire son livre. Pour peu qu’il plaise, le bouche-à-oreille aidant, ça lui permettra d’être connu et reconnu dans sa ville. S’il a un peu de personnalité, il peut devenir un personnage incontournable dans la vie culturelle de sa région.
Comme vous le voyez, je suis une maison d’édition en ligne fonctionnant comme une maison d’édition traditionnelle.
-Ne pensez-vous pas qu'aujourd'hui sans nom connu, sans relation on a un mal fou à être édité? Est-ce pour donner une chance à tous ces milliers d'auteurs inconnus que vous vous êtes lancés?
Bien entendu. Les éditeurs traditionnels sont aussi des entreprises commerciales. Il ne peuvent pas prendre de risques car éditer coûte cher. Alors, si vous êtes quelqu’un de connu (en bien ou en mal, bienfaiteur ou assassin) vous pourrez vendre. Si vous êtes un obscur inconnu, vous n’avez aucune chance.
Aucune chance ? Pas vraiment.
Parfois, telle ou telle grande maison décide de lancer un nouvel auteur (pas toujours de qualité d’ailleurs). Pour assurer le retour sur investissement, on a recours au battage médiatique car c’est ce qui fait vendre, et pas la qualité du livre.
C’est d’ailleurs pour cela que je compte utiliser les mêmes méthodes de battage médiatique (à mon niveau, c’est à dire presse locale et régionale au lieu de presse nationale). Une seule différence toutefois : Les auteurs que je soutiendrai auront du talent.
C’est vrai que c’est un peu pour aider les auteurs de talent (pas tous) que j’ai décidé de créer cette maison d’édition. J’aurais très bien pu me contenter d’assurer ma propre promotion et de continuer à écrire.
-Que pensez-vous de la surmédiatisation de certains? Toujours les mêmes noms, les mêmes maisons lors de la rentrée littéraire? Vous croyez qu'il y a encore de la place?
Comme partout, ce sont les gros qui dictent leurs lois.
Ces maisons ont souvent partie liée avec les grands groupes de presse nationale, ce qui fait que pour obtenir un article d’un nouvel auteur édit, par une petite maison, c’est quasiment impossible. Il faut oublier « Le Monde », « Le Parisien », « Libération », « Le Figaro », etc … D’où ma volonté d’attaquer par l’intermédiaire de la presse régionale et locale qui elle, est moins sous l’emprise de ces groupes de presse. Je n’ai d’ailleurs eu aucune difficulté pour obtenir une promesse d’articles dans « Le Pays Malouin » et dans « Ouest-France ».
Comme je l’ai écrit à la question précédente, les grandes maisons lancent parfois un nouvel auteur (il faut bien se renouveler). Malheureusement, force est de constater que ce ne sont pas toujours les meilleurs. Je me demande ce que penseront les gens dans 200 ans, de la littérature de la fin du 20ème siècle et du début du 21ème. Notez bien que ce qui est vrai pour la littérature est vrai pour les autres genres culturels, à commencer par la musique.
Pour ma part, j’ai décidé de faire le pari inverse. Je suis certain qu’il existe des auteurs dignes des Chateaubriand, Proust, Hugo ou Balzac et qu’il suffit de les éditer pour leur permettre de s’imposer naturellement. Je suis sur que les gens sont conscients de la médiocrité des écrivains professionnels et qu’ils attendent des écrivains de qualité. Je suis peut-être un peu optimiste ou présomptueux, mais ça vaut la peine d’essayer.
En conséquence, je pense qu’il y a encore de la place pour des auteurs débutant, à deux conditions : D’abord qu’ils aient du talent (il y en a), et ensuite qu’ils n’essaient pas de devenir célèbre du jour au lendemain, mais s’attachent à s’imposer dans leur région. S’ils ont du succès chez eux, ils finiront forcément par alerter un gros éditeur parisien en quête d’un nouvel auteur. Sinon, ils auront au moins l’avantage d’être connu dans leurs régions, ce qui est déjà gratifiant.
-Vous pensez que les auteurs et les éditeurs doivent apprendre à travailler plus main dans la main?
Sans aucun doute.
Je vais de temps en temps sur le forum des livres, de France 2, et ce que je lis est consternant.
On y rencontre des gens sans talent (j’ai lu leurs textes, tout de même) faire la leçon à des gens qui en ont (même si parfois leurs écrits ne sont pas parfaits). Mais surtout, ils sont tous à pleurnicher pour trouver des éditeurs.
Seulement, pour être édité il faut donner à l’éditeur l’espoir de vendre. Il faut donc produire un texte presque parfait. C’est pour cela que je pense qu’une plus grande coopération entre les petits éditeurs et les auteurs est fondamentale. Si je reçois un manuscrit mal écrit mais dont l’histoire est intéressante, normalement, il part à la poubelle. C’est parfois dommage, mais un éditeur n’a pas le temps de réécrire les textes qu’il reçoit. Il existe toutefois une autre solution, pour peu que l’auteur ait conscience de ses lacunes. Comme je l’ai dit précédemment, un mauvais écrivain qui a de l’imagination et un bon écrivain qui n’en a pas, peuvent collaborer pour produire de bons livres. Je sais que le métier d’écrivain est un métier solitaire, toutefois il y a déjà eu des couples d’écrivains : Boileau-Narcejac, par exemple. Pourquoi ne pas mettre en relation l’auteur de ce manuscrit et une personne qui a du style ? ça permettrait de proposer de bon livres et, peut-être, de rendre célèbre deux personnes qui, à priori, n’avaient aucune chance de devenir écrivain.
Quelques questions plus personnelles:
-Quel est votre livre favori?
A vrai dire, je n’ai pas de livre favori mais seulement des auteurs de prédilection. Parmi les classiques, il y en a beaucoup. Pour en citer quelques uns, Chateaubriand, Victor Hugo, Georges Sand, Balzac, Dumas, Maupassant, Proust, … et beaucoup d’autres. Mais si je devais n’en citer qu’un, je dirais Chateaubriand qui est probablement le meilleur écrivain de langue française.
Pour les modernes : Alphonse Boudard, Cavanna, Marcel Aymé, et sans doute quelques autres. Cependant, si je devais faire un choix, ce serait Marcel Aymé.
-Quelle est votre chanson préférée?
Là aussi je n’ai pas de chanson préférée mais des chanteurs de prédilection.
Mais là aussi, je fais plutôt dans le classique : Brassens, Brel, Perret, Renaud, Joe Dassin, Ferrat, Eddy Mitchell, et puis surtout, j’ai un petit (un gros) penchant pour Barbara.
-Etes vous une personne heureuse dans la vie? Il vous reste des rêves à accomplir?
Que signifie « Etre heureux » ?
Ce que je peux dire, c’est que j’ai eu une vie trop lisse pour être malheureux.
Quant au rêve : Si mon entreprise pouvait fonctionner, ça suffirait à mon bonheur.
Je trouve en tous les cas courageux d'oser lancer une maison d'éditions de ce type et je vous encourage!
Je connais trop bien les lettres de refus et la frustration, remise en cause dont tout auteur subit les affronts.
Je vous souhaite donc de recevoir beaucoup de "bons "manuscrits, de publier et que Nicolion devienne un nom gage de rigueur et de qualité!