L’hebdomadaire L’Auvergnat de Paris, vient de déposer le bilan le 16 juillet avec une audience au tribunal de commerce prévue le 6 aout prochain.
Le journal comptait 5 salariés, de nombreux pigistes et tiré à 10 000 exemplaires chaque semaine. D’après le journal Le Monde, “le titre, qui enregistre environ 300.000 euros de pertes par an”.
“Le titre avait été racheté en juillet 2008 par la holding professionnelle Bistrots & Comptoirs, présidée par Yvon Mézou, qui a été nommé en début de semaine à la tête de la rédaction du quotidien gratuit 20 Minutes.”
“M. Mézou était depuis deux, trois mois en phase de recherche active d’un repreneur mais les discussions n’ont pas abouti”, notamment en raison de “créances assez lourdes”, a expliqué à l’AFP Florent Beurdeley, représentant des salariés.
Retour sur l’histoire du journal
Né sur le zinc parisien, le 14 juillet 1882 par le génie de Louis Bonnet, l’hebdomadaire L’Auvergnat de Paris, diffusé dans toute la France, a su rester depuis lors un outil familier dans l’environnement des brasseries et restaurants parisiens et ce, en toute indépendance.
Après avoir revu sa formule en 2005 en adoptant le logo CHR, le journal était revenu récemment à ses fondamentaux avec l’arrivée de M. Mézou : son empreinte identitaire très forte : « l’Auvergnat de Paris ». Cette marque est en effet connue tant en France qu’au-delà des frontières par tous les professionnels.
La formule, composée de 48 hebdomadaires par an, paraît chaque vendredi avec, en supplément, son magazine trimestriel édité sur papier glacé.
L’Auvergnat de Paris avait aussi un site Internet www.auvergnat.com
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