La crise financière ravage les Etats-Unis à l’image de nombreux autres pays, mais si certains hommes outre-atlantique sont absorbés par les soubresauts de la bourse, une grande majorité des américaines croient, elles, aux bienfaits de la chirurgie esthétique. Leur intérêt pour cette forme améliorée de la beauté est confirmé par l’institut E-Poll Market Research, qui a mené une enquête auprès de mille femmes. 63% des américaines de 18 à 34 ans pensent ainsi le plus grand bien des crèmes anti-âge et autres petits pots régénérateurs. Et leurs aînées sont encore plus enthousiasmées puisque la proportion monte à 73% chez les femmes de 35 à 49 ans.
Par ailleurs, 44% des femmes sondées considèrent le recours au botox (substance injectée par piqûre et censée gommer les rides et autres commissures) comme une simple "pratique de routine". Pour le docteur Gilbert Lee, un chirurgien esthétique basé à San Diego, en Californie, « on peut parler de la persistance d’un intérêt extrêmement fort pour la chirurgie esthétique malgré le marasme économique qui caractérise la situation actuelle ». A en croire les statistiques de la Société américaine de chirurgie esthétique (ASPS), et même si le nombre d’opérations de lifting au visage et d’augmentation de poitrine ont accusé une baisse, les traitements au Botox ont augmenté de 8% aux USA en 2008.
Il n’en reste pas moins que 90% des américaines âgées de 18 à 34 ans préfèrent s’offrir des vacances à Paris plutôt que d’avoir à payer une opération pour avoir les mensurations de Paris Hilton. Justement, la célèbre héritière et symbole de la beauté américaine a présenté le 22 juillet dernier son documentaire « Paris, not France » au Majestic Theater de Westhood, en Californie. Sous forme de reportage de 68 minutes, le document tente une approche du phénomène médiatique et controversé que représente aujourd’hui Paris Hilton.
Tags :