James Purnell, homme politique qui a démissionné du gouvernement après avoir critiqué Gordon Brown, et ancien Secrétaire d'État au travail et aux pensions s'est posé la même question, une fois qu'il a emménagé. La disposition de la bibliothèque reste une question majeure, puisque vos amis ne manqueront pas, lorsqu'ils s'ennuient de la consulter. Il aurait pu suivre pour ce faire les différents conseils donnés par John Crace, écrivain anglais et journaliste pour le Guardian. Ses avis sont amusants...
Le snob littéraire :
Dispose de vieilles éditions de Penguin, arrangée pour alterner les couleurs de la maison anglaise, en orange, noir et gris. Moyen très efficace pour passer rapidement pour un intellectuel, à bas prix.
Version "je veux vous embrasser", modèle homme :
Doit comporter une version de Beauvoir, et tout ce qui pourra mettre en avant votre sensibilité. Tout exemplaire de La vie sexuelle de Catherine M, ou autres restera planqué sous votre lit.
Version "je veux me faire embrasser", modèle femme :
Pas vraiment besoin de livres : c'est la dernière chose qu'un homme remarque. C'est connu, ils ne lisent pas. Et surtout, rien qui ne puisse l'intimider, dans tous les cas.
Version kleptomane
Facile : des bibliothécaires se sont échinés à coller des étiquettes avec des numéros : contentez-vous de cet ordre-là.
Une autre possibilité, manifestement très en vogue chez Melville House, l'éditeur, dont Jeri Coppola fait l'expérience : le rangement par couleur de tranche...
Et vous, quel rangement avez-vous adopté ?