Encore plus forte que la "démocratie participative" de Ségolène
Royal, la "real-democratie" de Nicolas Sarkozy semble plus attirante
car plus... présidentielle.
Au lieu de participer pendant des heures à des réunions participatives où vous
écouterez d'innombrables propositions et où votre idée révolutionnaire sera
relayée dans les annexes du compte-rendu du programme d'un candidat aux plus
hautes responsabilités, rendez-vous plutôt à une "real-réunion" avec le chef de
l'Etat, suggérez-lui une bonne idée et peut-être que celle-ci se transformera
quasi-instantanément en un grand chantier présidentiel.
C'est ce qu'à pu vivre lundi à Dijon un participant présent à une table ronde
autour du chef de l'Etat.
L'homme a suggéré l'organisation d'un "Grenelle" de l'insertion, et voilà que
celle-ci a, immédiatement après, été reprise par Nicolas Sarkozy. Le Président
a alors chargé Martin Hirsch, ex-président d’Emmaüs devenu Haut commissaire aux
solidarités actives, de s'en occuper.