Fringe est une série yo-yo. Impossible de la cerner car elle est capable du bon comme du mauvais et cela d’un épisode à l’autre. Qu’en est il aujourd’hui ? Et bien c’est un excellent épisode. Et sans doute l’un de mes préférés pour le moment. Allez, on va dire qu’il se trouve dans la liste très restreintes des 5 meilleurs. Comme quoi ça n’a pas besoin d’être super compliqué pour être passionnant.
Ambiance toujours très X-files dans une scène d’introduction particulièrement efficace pouvant inquiéter tous les accros de l’ordinateur, votre serviteur inclus. Un petit programme téléchargé sur Internet et voilà votre cerveau réduit à l’état de liquide. Beurk, évitez de manger avant, pendant ou après cet épisode. Ça vaut mieux. L’intrigue est très bien menée et avance de manière logique en connectant les différentes victimes les unes aux autres. Et j’ai été assez surpris de la révélation sur le père du copain de la première victime. Je ne m’attendais pas du tout à cela. C’est plutôt un bon point pour la série. Les effets visuels sont aussi assez réussis. Seul mauvais point de cette histoire, on aurait néanmoins pu éviter d’y mêler la nièce d’Olivia. Mais il fallait bien qu’elle serve à quelque chose me diriez vous. Au moins, on a évité de la voir plongée dans le coma ou un autre truc cliché du genre où Olivia aurait supplié Walter de la sauver. Là le plus surprenant est de la voir aller bien.
En fan de Dawson’s creek, j’ai apprécié le face à face entre Joshua Jackson et Mary Beth Peil. Pour ceux n’ayant pas suivi la série ou ayant de lointains souvenirs, Peil interprétait la grand mère de Jen (Michelle Williams). Tous les deux avaient eu assez peu d’interactions dans Dawson mais ça fait plaisir de les revoir ensemble. Je guettais le moindre regard complice entre ces deux là. Mais ils restent très professionnel en demeurant dans leur rôle. Peil avait un côté un peu sinistre mais en réalité, elle n’est pas une menace . On reparle des événements ayant entraîné la mort de l’assistante de Walter 17 ans plus tôt (et qui l’ont conduit à l’asile). C’est une manière de refermer une porte. Pourtant cette histoire reste un mystère. Quelle était cette expérience sur laquelle travaillait Walter ? Son assistante est t’elle vraiment morte ? Car avec Fringe tout est possible. Son esprit est peut être bloqué dans une dimension parallèle. On nous a peut être déjà expliqué tout cela mais je n’en ai pas le moindre souvenir.
La série continue de grandir et la production a dû se dire que pour durer, elle devait introduire des sous intrigues à côté de l’enquête principale du jour. Je ne sais néanmoins pas si développer l’angle relationnel était une si bonne idée. On sait par contre pourquoi on a fait venir la sœur d’Olivia. Elle est là pour renforcer la relation entre Peter et l’agent Dunham. Au registre des prédictions, Peter va sortir avec la sœur, Olivia va être jalouse et ensuite la sœur partira pour une raison ou une autre car l’actrice n’a pas signé de contrat à long terme. C’est facile à deviner. Mais comme je l ‘ai dit c’est de la pure spéculation en regardant dans ma boule de cristal. La vérité est peut être tout proche ou éloignée mais elle est surtout ailleurs dans Fringe.
Le méchant du FBI commence gravement à me gonfler tellement il est caricatural. Broyles n’étant pas un méchant, il fallait bien quelqu’un pour mettre des bâtons dans les roues de Dunham et de son équipe. Mais est ce nécessaire ? Le problème vient surtout de l’acteur car pour un méchant il n’est pas du tout charismatique et Broyles fait bien plus peur que lui avec ces yeux renfoncés d’anorexique.
Bilan : Un épisode comme celui là me redonne la pêche pour regarder Fringe. On a une enquête solide, des petits à côté sympas. Tout particulièrement la petite intrigue de Walter. Là où je suis moins convaincus c’est à propos de la vie personnelle d’Olivia. J’ai toujours du mal avec elle tellement elle est fade. Ça me fait toujours un peu rire de la voir prendre la tête des opérations et prendre de grandes décisions. Elle a plutôt le physique pour arpenter les podiums de mannequin. Olivia, c’est l’anti Scully. Maintenant je me met à avoir peur. Après un très bon épisode, va t’on avoir droit à un très mauvais ? La réponse prochainement sur Critik en séries.