Ce match est placé sous le signe de la revanche. Humiliés par une série perdue à domicile deux ans plus tôt les Blacks sont à Toulouse pour faire oublier cette série de contre-performances.
Le 1er test-match est précédé par une grève des joueurs français qui refusent de se rendre à une invitation de la mairie de Toulouse pour marquer leur mauvaise humeur à l’égard d’une fédération qu’ils accusent de ne pas respecter ses engagements.
Du coup Herrero le manager est démissionnaire. En cas de défaite Saint-André et Benezech considérés comme les meneurs de la fronde sont promis à l’échafaud.
En l’absence de Gonzalez blessé le poste de talonneur est tenu par de Rougemont. C’est le grand retour à l’ouverture de Penaud. Tandis qu’en dépit d’une dernière tentative des sélectionneurs, les sud-africains Cabannes, Lacroix et Roumat ont été écarté de ce match par le Président de la Fédération au prétexte qu’il doivent prendre un mois complet de repos.
Il souffle un vent de tempête sur le Stadium de Toulouse qui affiche complet. Le phénomène Lomu fait déplacer les foules.
D’entrée de jeu les français attaque ce test à bras le corps et se jettent sur tous les ballons. Désorientés par tant de pressing défensifs les Blacks ne parviennent jamais à imposer leur jeu. Les français profitent de toutes les occasions pour marquer et se construisent une victoire logique au prix de 3 essais marqués sans en encaisser un seul.
Victoire le jour anniversaire de l’armistice du 11 novembre. C’est la troisième victoire consécutive de la France sur la Nouvelle Zélande ce qui constitue une nouveau record.