«Oh boy! Elle va nous ramasser!», me suis-je en voyant la chronique de Sophie Durocher publiée dans le nouveau numéro du magazine Châtelaine.
Eh bien non!
Elle trace un portrait très juste de l'état actuel de la maternité et félicite au passage toutes les mères imparfaites pour leur bon travail!
Extrait:
«Mais ce que font ces délinquantes de la maternité est un formidable pied de nez à tous ceux qui pensent qu'il n'y a qu'une seule façon de faire les choses. «Pukapab!» des donneurs de leçons, des diktats de la rectitude politique nataliste. Elles nous rappellent avec humour - et amour - que la maternité devrait être une période d'expérimentation. Nous avançons à tâtons, faisons des essais et des erreurs et gardons ce qui fonctionne pour nous, ce qui correspond à nos valeurs et nous ressemble. Et ce qu'en pensent les autres? Pffft! On s'en fout!»
Pile dans le mille, hein?
Après nous avoir vanté les mérites du manger rigolo l'hiver dernier, Sophie Durocher s'avouerait-elle vaincue dans sa dernière chronique? L'aurait-elle finalement eu sa première bouchée de chou-fleur au visage? Serait-elle passée du côté obscure de la force? Aurait-elle un (Z) tatoué entre deux vergetures?
Alors après les blogues, les livres et les chroniques, il ne manque plus qu'un congrès sur la maternité déjantée! Ou un Salon post-maternité/paternité pour réunir tous celles et ceux dont la balloune a dégonflé après de trop nombreuses nuits blanches. Avec Sophie comme porte-parole, bien sûr! Maintenant qu'on est copines (on l'a lu dans sa chronique!), elle nous doit bien ça...