Certains politiques s'étonnent peut être, voire regrettent même leur déplorable image. D'affaires en magouilles, de coups bas en flatteries, il n'est pourtant pas surprenant qu'à force d'être près d'une mare où pleuvent les envois de pavés et où personne n'est réellement en reste, l'on se retrouve couvert de boue.
Au rang de la courtisanerie, il est des moments où les mots manquent pour exprimer le dégoût que l'on peut avoir de certains élus, des instants où l'on est triste de constater qu'ils portent le titre de "représentants du peuple". C'est ainsi que l'on hésite entre étre écoeuré ou désabusé lorsqu'on lit les propos de Mme Balkany à propos du futur président du Conseil Général des Hauts de Seine...
Certains politiques s'étonnent peut être, voire regrettent même leur déplorable image. D'affaires en magouilles, de coups bas en flatteries, il n'est pourtant pas surprenant qu'à force d'être près d'une mare où pleuvent les envois de pavés et où personne n'est réellement en reste, l'on se retrouve couvert de boue.
Au rang de la courtisanerie, il est des moments où les mots manquent pour exprimer le dégoût que l'on peut avoir de certains élus, des instants où l'on est triste de constater qu'ils portent le titre de "représentants du peuple". C'est ainsi que l'on hésite entre étre écoeuré ou désabusé lorsqu'on lit les propos de Mme Balkany à propos du futur président du Conseil Général des Hauts de Seine...
«Je souhaite que ce soit Jean Sarkozy. C’est le meilleur d’entre nous. Il a toutes les compétences, les qualités, la maturité». Une flatterie de plus pour celle qui envoyait des "millions de besitos" à l'un ou l'autre des Sarkozy "qui lui manquait". Bien que l'on ait jamais vraiment su si le mot doux était destiné à Monsieur ou Madame, nul doute qu'il pouvait l'être aux deux, le propos étant simplement de plaire. Voici donc maintenant que c'est le tour du fils d'être encensé.... Rachida Dati, Isabelle Balkany née Smadja, d'excellentes démonstrations que l'on se crée beaucoup de "soeurs" lorsque l'on a du pouvoir. Obséquiosité et flagornerie sont vraiement les deux mamelles de pas mal de carrières politiques.
Même lorsque Jacques Chirac parlait d'Alain Juppé, qui avait sans aucun doute plus d'envergure qu'un Sarkozy junior, en indiquant que c'était "sans doute le meilleur d'entre nous", il employait le conditionnel. Pour Mme Balkany, dont l'imagination se borne à reprendre les propos en les attribuant à un autre, ce n'est nullement une affaire de compétence, c'est simplement parce qu'elle a réussi à se charger de l'entrée en politique d'un nouveau Sarkozy. On en serait presque à frémir pour lui, en en tous cas pour nous.
Peut être aussi que l'image de Gaston Flosse et Charles Pasqua se préparant enfin à rendre des comptes sur les casseroles qu'ils trainent depuis des années n'est pas étrangère à la manoeuvre. Mme Balkany, qui a déjà connu les tribunaux avec son mari et pourrait les connaitre de nouveau, enfourche sans doute un nouveau poulain, au cas où le locataire de l'Elysée ne bénéficierait pas d'un nouveau mandat couvrant d'éventuels cadavres trainant dans les placards des Hauts de Seine.
Le plus drôle de l'histoire, c'est que sans doute qu'aveuglée par son désir de flatterie à deux sous, Mme Balkany ne s'est même pas rendu compte qu'en qualifiant un jeune homme de 22 ans, sans autre expérience qu'être le fils de son père, d'être "le meilleur d'entre nous", elle relègue du même coup tous les membres de l'UMP dans les couloirs du jardin d'enfants.
On a les politiques qu'on mérite dit-on... Pauvres citoyens de Levallois, pourquoi donc réélire quelqu'un qui a fait l'objet d'une condamnation pour malversation ? Sommes nous donc si mauvais pour mériter de tels politiques ?