Ce projet s'est vu recevoir des foudres, tant du côté des parlementaires, que des syndicats, mais aussi des catholiques.
À l'issu du vote, les critiques de l'opposition allaient de bon train. On dénonçait une « parodie de débat », ainsi qu'une « négation du Sénat ». En effet, la centaine d'amendements déposés ont été rejetés.
Pour Odette Terrade (CRC-SPG), citée par l'AFP, cette loi est une « brèche considérable dans notre modèle social » instituant une « culture du supermarché ».
Dans le même sens, Raymonde Le Texier (PS) a estimé que la « première victime de ce texte » idéologique et non technique « sera cette France qui devra désormais se lever tôt aussi le dimanche pour pas cher ».
De son côté, le ministre du Travail, Xavier Darcos, aussi brillant qu'il a pu l'être à l'Éducation nationale, s'est félicité de cette adoption : selon lui ce texte offrira « ainsi à la fois plus de liberté pour les entreprises et les consommateurs, et plus de sécurité pour les salariés ». Rien que ça ?
Il ne vous reste plus qu'à souhaiter ne pas être désigné volontaire pour travailler votre seul jour de repos...