A mon sens, depuis son arrivée au Secrétariat d’état à l’économie numérique, Nathalie Koscuisko-Morizet a plutôt brillé par son silence hormis un voyage d’études en Asie et quelques déclarations à propos de l’après publication de la loi «Création et Internet».
Mais les choses semblent changer puisqu’il y a deux jours, elle a été présenter devant la Commission nationale informatique et libertés son programme en faveur de la protection des données personnelles.
Nul doute que ses membres ont du apprécier cette visite gouvernementale car la lecture du rapport d’activité CNIL 2008 fait état de l’attention toute particulière qui est accordée à ce sujet.
Nathalie Koscuisko-Morizet organisera, à l’automne, un atelier réunissant tous les acteurs du Web pour concrétiser les modalités du «droit à l’oubli» sur Internet.
Ce droit qui pourra être évoqué, notamment, pour effacer des données personnelles figurant sur «la toile» et qui portent préjudice aux intéressés. Une partie du travail que font ces cabinets, surtout américains, qui fleurissent et qui sont spécialisés dans ce qu’ils appellent «la web-réputation» ou encore «la cyber-réputation» d’une personne ?
«NKM» veut également aborder avec les entreprises et les organisations professionnelles les thèmes de la lutte contre le «spam» et de la limitation de la durée de conservation des données de connexion des internautes.
Que de travail en perspective…