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Paris, au mois d’août

Par Anne Onyme

Par Miss Terre de Paris

Cette année, nous n’avons pas eu de mois d’août. Quel dommage… Quel gâchis… Combien d’Henri Plantin auraient pu croiser de Pat sur les quais de la Seine ? J’oubliais que la Samaritaine, de nos jours, est fermée et que tous les Henri Plantin de Paris sont partis vendre leurs hameçons et leurs cannes à pêche ailleurs. Et Pat ? Il a fait trop froid cette année pour qu’elle ait pu faire tourner sa robe rouge dans les pupilles des messieurs… Et il fait encore froid, maintenant que j’ai avalé le dernier mot de la dernière ligne de « Paris au mois d’août ». Que va-t-on bien pouvoir lire après ça ?

Un livre qui vous bouleverse, c’est aussi rare finalement qu’une vraie histoire d’amour. Vous savez, ce genre de livres que l’on passe sa vie à chercher, seul(e). Il faut parfois en lire cent pour en trouver enfin un, un bon. Le bon ?

C’est peut-être mon côté fleur bleue, mon côté Arlequin refoulé qui rejaillit dans mes yeux humides. Mais « Paris au mois d’août », ce n’est pas qu’un rêve hystérique, n’est-ce pas monsieur Fallet ? C’est un jeu de mot. C’est un humour ravageur. C’est un conte et un roman d’aventure. Ce n’est que de la littérature, hélas… Mais vous aimiez Pat en vrai, ou celle qu’elle représentait, j’en suis sûre. Egalement Paris, pour le décrire avec ces yeux là. Des yeux d’amoureux.

Vous ne savez peut-être pas, monsieur Fallet… Mais je ne regarderais plus jamais les pigeons blancs de la même façon.

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