Un 5 décembre 2007, le Président de la République avait indiqué sa volonté de donner aux enfants des anciens harkis la priorité à laquelle ils peuvent prétendre pour une meilleure insertion professionnelle.
À cet effet, il avait demandé au Gouvernement de mobiliser tous les moyens permettant de mettre en oeuvre une politique de formation, une politique individualisée d'aide à l'emploi, une politique particulière d'accès à la fonction publique.
Aujourd’hui, que peut-on dire de l'objectif de cette politique qui avait pour but de permettre aux enfants de harkis d'atteindre le niveau d'emploi nécessaire.
Ce que certains nous ont expliqué, les mesures en faveur de l'emploi des enfants de harkis concernant la Région Centre ne sont pas à la hauteur escomptée. Lors de nombreux déplacements dans les départements, ce plan pour l'emploi n’a pas été présenté par la mission interministérielle aux rapatriés, ici, dans le Loiret et même dans d’autres département de la région. Je trouve cela fort dommage que son rôle était un suivi rigoureux de la mise en oeuvre et de ses résultats. La mise en oeuvre du plan, qui supposait la mobilisation de tous les acteurs, et plus particulièrement les préfets avec l'appui des antennes Pôle emploi, de l'Office national des anciens combattants, de la direction générale de l'emploi et de la formation professionnelle, des maisons de l'emploi et des missions locales.
Jusqu’à présent, tout cela s’arrête à un soit disant « passeport professionnel » spécialement créé qui retrace le parcours de chaque demandeur d'emploi. Mais à propos du parcours, cela fait 47 ans que l’Etat l’a connaît.
D'ores et déjà, après quelques avis, cet accompagnement soit disant renforcé vers l'emploi n’a pour l’instant pas permis d'insérer ou de réinsérer des enfants de harkis.Espérons, que la crise y est pour quelques choses, certains diront on a attendu 47 ans, on peut attendre quelques mois, alors je leur dis « chapeau ».