Flight Path (Series Finale) // 2 7oo ooo tlsp.
Eli Stone a commencé sur "Faith" de George Michael et se termine sur un grand halo de lumière, accompagné d'un happy-end. Comme pour nous dire que tant qu'on a la foi, quelle qu'elle soit, tout va bien. Je suis un peu triste que si peu de gens aient eu l'occasion de se plonger dans l'univers un peu fou de cet avocat rêveur et utopiste, car Eli Stone fait partie de ces rares séries qui vous mettent du baume au coeur et qui bousculent vos émotions à travers quelques scènes, en quelques mots et quelques notes de musique. On reconnaît bien là l'ami Greg Berlanti, créateur de la série aux cotés de Marc Guggenheim. On lui doit déjà la simple et charmante Everwood, mais aussi Brothers & Sisters, Jack & Bobby et Dirty Sexy Money. Toutes ces séries possèdent un point commun malgré toutes leurs différences : elles traitent de la relation père/fils, et même plus largement de la relation père/enfant, avec beaucoup de justesse et de pudeur. Voilà une thématique universelle qui parle à tous. L'épisode final d'Eli Stone réconcilie le père et le fils Stone dans une scène magnifique, amenée de manière peu subtile certes, mais qui touche profondément si l'on s'est investi émotionnellement dans les doutes et les pérégrinations du héros au cours de ces 26 épisodes. Une bien belle conclusion qui permet de ne pas terminer la série sur un goût amer comme c'est trop souvent le cas pour les séries stoppées en pleine course.
Ce Series Finale n'est clairement pas à la hauteur de certains épisodes de la saison 1 mais il me réconcilie avec Eli Stone après quelques déceptions au cours des derniers épisodes. Sans doute par manque de moyen, en effets spéciaux et en droits d'auteur, il a fallu faire une croix sur les scènes chantées et dansées si sympathiques et sur les visions impressionnantes d'Eli. On a tout de même droit dans ce final à un crash d'avion un peu brouillon. Il a fallu aussi faire une croix sur les interventions hilarantes de Patti mais, pour le coup, je ne comprends pas pourquoi. Loretta Devine va me manquer et j'espère la retrouver très vite dans une autre série (puisque c'est foutu pour Legally Mad). En revanche, la série nous a toujours gâté en guest-stars et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle avec la présence de Jaime Murray (Dexter, Les Arnaqueurs VIP) et la trop courte apparition de Gregory Smith (Everwood) sous forme de clin d'oeil. A noter qu'il se cherche toujours capillairement parlant et il n'arrive décidément pas à se trouver. C'est une catastrophe ! Le cas du jour, le dernier, est particulièrement émouvant et s'accorde parfaitement avec les intrigues d'Eli et des autres personnages. Taylor et Matt décident de se marier, Jordan voudrait reconquérir sa femme et Eli avoue, sans le vouloir, son amour pour Maggie à son père. Sans s'en rendre compte, il a également sauvé la vie de Grace, son âme-soeur, que l'on ne voit pas évidemment mais qui n'a jamais quitté notre esprit depuis son unique apparition dans l'épisode 2 de la saison 2. Y'a pas à dire, Eli va me manquer.
// Bilan // C'est sur un bien belle note que s'achève pour nous la drôle de vie d'Eli Stone et de ses amis. On aurait aimé que cela continue, tant la mythologie de la série paraissait riche, mais le sort en a décidé autrement. Pour tous ceux qui n'ont jamais eu l'envie ou l'occasion de se pencher sur la série, pensez-y ! Elle vaut le coup. Bye Bye Eli !