Les Parisiens sont des gens blasés. Enfin, ils jouent souvent à ceux que rien n’étonne. Il y a une histoire drôle à ce sujet. Le gars qui entre avec un groupe dans un café et qui, pour faire le malin, s’écrie tout fort devant ses potes : «Je voudrais un sandwich à la baleine». Le serveur ne se démonte pas et aboie à l’attention des cuistots qui s’activent dans une pièce enfumée : «Et un sandwich à la baleine !». Et une voix lui répond : «Tu diras au client que je ne vais pas entamer une baleine pour un seul sandwich !».
Twitter est un robinet ouvert en permanence. Côté développement durable, ce n’est pas top. Les cohortes se succèdent, au rythme des fuseaux horaires. Mon ami indonésien va se coucher en début d’après-midi, pour moi. A l’heure où les Canadiens et les Américains émergent. Le matin quand j’arrive devant mon écran, un café à la main et tout ensommeillé, je lis les tweets de l’équipe de nuit. Il y quelques jours, un Français, certain Icon_lock s’est amusé de cette situation. Retwitté par Semioblog, ça donne ceci : «C'est fou ce que les américains twittent la nuit !»
Moi, vous me connaissez, je ne suis pas du genre à critiquer. N’empêche, j’aimerais connaître le bougre ou la bougresse qui a rempli les mots clés du site en question. Parce que j’aurais fait ça, moi, on se serait gaussé de moi un moment. Et je suis poli. En effet, c’est là-dessus qu’on arrive quand on tape “trou du cul du web”.
Cette femme n’est pas du genre à se laisser embarquer, c'est le moins qu'on puisse dire... On a tous rêvé de faire ça. Je me souviens d’une scène similaire dans le film «Elle court, elle court, la banlieue», qui date de 36 ans. Cela dit, je me demande si c’est un vrai gag ou un truc monté de toutes pièces. Car en général, les mecs de la fourrière mettent le frein à main. Et leurs moyens sont plus sophistiqués que celui de ce pauvre gars.