Le gros problème selon la secrétaire nationale du Snes-FSU, Anne Féray, est qu'« en principe, le financement sera assuré par des subventions aux associations ». Or, les associations « s'inquiètent justement du niveau des subventions qui risque de fluctuer d'une année à l'autre » a indiqué Anne Féray à l'AFP.
La FSU qui est farouchement opposée à ce projet de loi en l'état annonce d'ores et déjà que si la loi passe, elle « continuera à la combattre dans les différentes étapes de sa mise en oeuvre ». Elle demande en outre, à l'opposition d'examiner « la possibilité d'un recours devant le Conseil Constitutionnel ».
La CGT de son côté estime que ce texte permettra au gouvernement « de se délester de milliers de fonctionnaires et de les 'expédier' soit vers les collectivités locales, à qui le gouvernement demande toujours plus et accorde toujours moins, soit vers le privé. Tout cela ressemble à une privatisation qui ne veut pas dire son nom ! ».