Rappel : Laurent Fabius premier ministre à 38 ans.
Comparaison n’est pas raison, mais quand on me dit quadras qui veulent rénover leur parti, je pense François Léotard, Michel Noir, Alain Carignon et les autres des années 80.
Toujours comparaison n’est pas raison, d’un côté un parti de gauche à la dérive, d’un autre côté le chef d’un minuscule parti centriste entouré d’un cercle d’amis fidèles, n’était-ce pas la situation avant le 11 juin 1971 ?
Alors que les médiatiques font des concours de la meilleure expression,
« Le PS va mourir ? Non. Il est mort » (BHL),
« le PS est devenu un arbre sec » (Jack Lang)
voir sur le blog de Bernard ou sur celui de Caton
et que les candidats à la candidature cherchent les moyens d’exister,
le vrai PS travaille.
On ne les entend pas, et pourtant ils gèrent d’innombrables collectivités locales, la quasi-totalité des régions remportées lorsque François Hollande était aux commandes.
Et puis l'autoproclamé populaire chez les jeunes se lâche :
« la politique, c’est un métier, une affaire de pros »
donc citoyens et militants amateurs écartez-vous, vous n’y connaissez rien, restez dans votre rôle de moutons.
Et voilà donc l’explication des ralliements à Sarko :
Les politiques sont des pros, et quand on est pro, on va où il y a du travail, on cherche à éviter le chômage : quand sa boite licencie, on va ailleurs, y compris chez le concurrent, et actuellement c’est Sarkozy qui a les moyens de recruter.
Et voilà pourquoi les pros de la politique se bousculent à la porte du DRH de Niquolas.
Parce que quadra, c’est encore jeune quand la retraite est promise à 70 ans.