Suite à l'affaire des enseignants désobéissants, Les Échos s'interrogent sur le sens philosophique de la désobéissance civile. Et le quotidien économique de citer l'exemple d'Antigone, ou encore du Manifeste des femmes affirmant publiquement avoir avorté. Néanmois, Les Échos rentrent bien vite dans le droit chemin, en affirmant que la loi de la majorité doit rester la règle générale.
C'était sportif hier à l'Assemblée nationale. Défendant hier Hadopi 2, Frédéric Mitterrand a dû subir les critiques acerbes des députés socialistes, comme le rapporte l'AFP. « Rendez-nous Albanel ! », a hurlé Patrick Bloche (PS). « Vous n'êtes pas à la télé » ; « Vous étiez meilleur à la Villa Médicis ! », lui ont lancé deux autres socialistes. Pour le président du groupe UMP Jean-François Copé, « nous allons devoir durant toute la semaine écouter les litanies » du PS « cela va être sinistre ».
Libération part en reportage en Algérie et nous raconte le renouveau de la danse contemporaine dans ce pays, où beaucoup de mentalités sont encore hostiles à cette forme d'expression corporelle. C'est Abou Lagraa, danseur et chorégraphe, et sa femme Nawal, danseuse, qui sont à l'origine de cette impulsion, en se mettant au service du Ballet national d'Alger. Ils travaillent notamment pour la cérémonie de clôture du festival panafricain.
Pour Le Monde, Adieu Gary, découvert lors de la Semaine de la critique du Festival de Cannes, sera la surprise estivale. Ce film du jeune Nassim Amaouche (32 ans), avec Jean-Pierre Bacri, Dominique Reymond et Yasmine Belmadi, dresse le portrait d'une cité ouvrière désaffectée, et de personnages désabusés, à commencer par Samir, le fils sorti de prison de retour chez son père. Le film sort aujourd'hui dans les salles.
Nous avions déjà évoqué la plainte de la National Portrait Gallery britannique après que Derrick Coetzee ait chargé près de 3 000 photos de ses portraits sur Wikipedia. Le noeud du problème est la différence de législation entre les États-Unis et la Grande-Bretagne. MediaPost nous rapporte à présent que le musée, pour qui ces images sont protégées par le droit de la propriété intellectuelle, a menacé d'engager des poursuites judiciaires si les images n'étaient pas supprimées avant... lundi. Or aujourd'hui, les 3 000 portraits sont toujours disponibles sur Wikipedia.