Les dérapages du 8 juillet dernier à Montreuil ont relancé le débat sur les violences policières...
Ce mardi, 34 organisations - associations, syndicats, collectifs et partis politiques - dénoncent dans un communiqué "l'alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés", d'après le site d'Europe 1.
Elles se sont réunies sous le collectif liberté, égalité, justice (CLEJ).
Parmi elles, on compte des fers de lance de la défense des droits de l'homme dont le Syndicat de la magistrature et la Ligue des droits de l'homme. S'y ajoutent le parti communiste le NPA de Besancenot, les Verts, le syndicat CGT, la CFDT, Sud-Education, le Syndicat des avocats de France (SAF) et même l'Union syndicale de la psychiatrie.
Lors d'une manifestation contre l'évacuation d'un squat à Montreuil, plusieurs personnes avaient été blessées, dont un jeune qui avait perdu un oeil.
"Depuis 2005, ce ne sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un oeil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009", précisent les signataires du communiqué.
Mais ils vont plus loin et dénoncent aussi les "contrôles ou interpellations au faciès", le "délit d'outrage" et les "gardes à vue abusives", toujours selon Europe 1. Des pratiques "banales", voire légalisées.
"Il est inacceptable que la police, dont le principal objet est d'assurer la sécurité des personnes, puisse être perçue, en raison de certaines de ses pratiques, comme une menace!"
Le collectif réclame un moratoire sur l'usage d'armes de type flash-ball et Taser.
Source Le Post info, Europe 1