C'est sans doute mon côté midinette mais j'aime "L'Ange noir" de Brisseau, je ne m'en lasse pas, après plusieurs visions du film, je suis toujours captivée par cette femme fatale au superlatif créée sur mesure pour Sylvie Vartan qui a l'intelligence de jouer sobrement, la voix en sourdine, monocorde souvent, mélodieuse en noir, le regard mat et buté, impénétrable. Habillée en Saint Laurent, tailleurs ou robes strictes, en blanc ou en noir, une fois en beige, sac Chanel en bandoulière, bas fumés, lingerie noire ou blanche, elle représente autant la grande bourgeoise chic que la call-girl de luxe, parfaite ambiguité. Le film repassait dimanche soir sur le satellite, je n'ai pas résisté à le revoir encore, ce fut comme si je le découvrais... La photo de Zoé jeune, déchirée, recollée, une vraie photo de Sylvie Vartan du temps du Ye-Yé, que conserve sa mère dans le film, quel must...
C'est sans doute mon côté midinette mais j'aime "L'Ange noir" de Brisseau, je ne m'en lasse pas, après plusieurs visions du film, je suis toujours captivée par cette femme fatale au superlatif créée sur mesure pour Sylvie Vartan qui a l'intelligence de jouer sobrement, la voix en sourdine, monocorde souvent, mélodieuse en noir, le regard mat et buté, impénétrable. Habillée en Saint Laurent, tailleurs ou robes strictes, en blanc ou en noir, une fois en beige, sac Chanel en bandoulière, bas fumés, lingerie noire ou blanche, elle représente autant la grande bourgeoise chic que la call-girl de luxe, parfaite ambiguité. Le film repassait dimanche soir sur le satellite, je n'ai pas résisté à le revoir encore, ce fut comme si je le découvrais... La photo de Zoé jeune, déchirée, recollée, une vraie photo de Sylvie Vartan du temps du Ye-Yé, que conserve sa mère dans le film, quel must...