A force d'annoncer la mort du PS, tous nos socialistes vont finir par l'achever selon un mécanisme très simple :
- multiplication des brouilles entre dirigeants,
- désespérance des militants qui vont le quitter sur le bout des pieds, abandonner la politique ou chercher refuge ailleurs,
- ennui des électeurs.
Tout cela est bien sur suicidaire. Ce l'est d'autant plus que nous savons aujourd'hui qu'une alternative se profile à l'horizon : Europe Ecologie. Il est vrai que ce n'est pas tout à fait un parti, que cette alliance n'a pas de présidentiable, mais elle a des idées, une vision politique et une organisation qui lui permet d'etre au plus près des attentes de beaucoup d'électeurs. Elle a, en somme, tout ce qui manque au PS (mais aussi à l'UDF de Bayrou) pour sortir de l'ornière. Il suffirait que l'un ou l'autre de ses dirigeants s'en rapproche suffisamment pour qu'Europe Ecologie trouve ce qui lui manque pour devenir la force auour de laquelle la gauche se réunira lors des prochaines élections présidentielles.