Je ne vous prendrai pas la main pour vous emmenez visiter Hampi… Il y a non seulement des guides pour cela, mais révéleriez vous à un ami le contenu entier d’un livre que vous vous apprêteriez à recommander?
A la place voila quelques photos et impressions de deux journées magnifiques.
Lorsque j’étais allé à Hampi l’année dernière, nous étions pendant la saison sèche.
Au milieu du désert coulait un petit ruisseau, et la poussière était omniprésente. Les pelouses étaient beige clair et le ciel bleu ajoutait du contraste aux ruines sculptées.
Cette fois ci, mousson oblige, la rivière se gonflait chaque jour, et le ciel laiteux et humide nous obligeait à nous pencher sur les bas relief pour en apprécier toute la richesse.
De longues balades à pied, nous permettent de sortir du circuit habituel et de découvrir des merveilles (je recommande d’emprunter le chemin entre le temple de Virupaskha et celui de Vitthalia).
Quelques fois on s’arrête pour observer un troupeau de chèvres menées énergiquement par une femme au visage desséché, souvent on s’émerveille devant les buffles noirs qui nagent paresseusement dans la rivière et rejoigne de leur pas mou et lent un petit enfant dont le bâton seul indique qu’il a le pouvoir sur ces bêtes de plusieurs centaines de kilos.
Les temples apparaissent un à un au détour d’un rocher, et les numéro inscrits sur chaque pierre témoignent du gigantesque puzzle que les Indiens on entrepris de remonter depuis quelques années.
On retrouve avec bonheur Vitthalia, dont le char pris en photo ci-dessous garde un aspect totalement magique et puis on s’émerveille devant le bas relief d’un temple perdu et à moitié tombé à terre.
En somme un weekend de retrouvailles, de découvertes, de bonheur… en attendant la prochaine fois !
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