Selon lui, des millions de dollars sont chaque année perdus dans la lutte contre le piratage qu'il soit numérique ou physique, explique le secrétaire du Commerce, Gary Locke. Perdus ou investis d'ailleurs, mais toujours dans la défense de la propriété intellectuelle.
Les organismes de défenses salués
Au point qu'elles avouent même s'être plantées dans leurs moyens : la RIAA a ainsi récemment admis que les DRM étaient morts pour la protection de la musique, après les avoir défendus avec tant d'ardeur.
L'IIPA constate également que l'impact économique et la contribution de ces organismes continuent d'orienter les décisions prises et de maintenir une croissance tant au niveau de l'emploi que du PIB ou des exportations. Et parce que les industries du divertissement, édition comprise, dépendent de la créativité et de l'innovation, la protection de leurs droits est essentielle à la pérennisation de l'activité. Ainsi, « notre gouvernement et les gouvernements à travers le monde doivent redoubler d'efforts pour fournir un environnement sécurisé qui leur permettra de croître », explique Eric H. Smith, le président de l'IIPA.
Défendre, coûte que coûte... pour le consommateur
Toutes les grandes machines américaines étaient présentes hier, dans tous les secteurs culturels possibles, depuis le film jusqu'à la télévision. Un grand merci en quelque sorte rendu à la Recording Industry Association of America (RIAA), l'Independent Film & Television Alliance (IFTA), la Motion Picture Association of America (sinistre MPAA), la Business Software Alliance (BSA) et la National Music Publishers' Association (NMPA).
Pour elles, un seul mot d'ordre : le piratage est une menace qui dévastera la création et l'innovation - absolument pas les revenus des majors, non, non... Ou alors indirectement. Et leur rôle est de limiter absolument ces ravages, pour assurer la prospérité des entreprises. Accessoirement, celle des artistes. Pour le secteur plus particulier de l'édition, ces questions sont extrêmement nouvelles, et les problèmes qui se posent dépassent encore les maisons.
Tout un joyeux Nouveau Monde qui s'ouvre...