Magazine Société
La figure de l'innocent chez Camus
L’étude de la question du terrorisme telle qu’elle est traitée dans Les Justes par un Camus lecteur de Dostoïevski est celle d’une oscillation permanente entre le thème de l’innocence pure et celui de l’innocence pervertie. Le propos s’élargit dans L’Etranger, où l’on trouve simultanément un ordre menacé par la dissidence de Meursault et l’expression d’une révolte contre la totalité des valeurs sociales.