Freud ouvre le débat sur l’orgasme
Au début du siècle, il affirmait que l'orgasme procuré par stimulation du clitoris chez la femme était un orgasme à caractère masculin car pour lui, le clitoris était le pendant féminin du pénis. Il soutenait aussi que la femme devait, pour devenir mature, atteindre l'orgasme vaginal.
Seulement 14% des femmes ressentent une sensibilité au niveau du vagin
En 1954, Kinsey et son équipe se sont penchés sur les orgasmes féminins (clitoridien et vaginal). Leurs recherches ont clarifié certaines choses ce pourcentage !
La réponse sexuelle en laboratoire.
C’est la fameuse étude de Masters et Johnson. La conclusion de cette étude a permis de redonner au clitoris son droit au plaisir, sans pour autant croire qu'un orgasme clitoridien est immature, et de valider le fait qu'hommes et femmes ont des réactions sexuelles semblables.
Bien d'autres chercheurs ont amené des différences au sujet des orgasmes. Mais que ce soit un orgasme clitoridien, vaginal, vulvaire, anal, utérin, avec ou sans éjaculation, un orgasme reste un orgasme.
Toutes les femmes sont clitoridiennes !
Le clitoris ne sert qu'au plaisir, et c'est le seul organe humain qui est dans cette situation. Au bout du clitoris se trouve un gland qui ressemble, en miniature et sans ouverture, au gland du pénis. Il est aussi sensible, sinon plus, puisqu'il possède trois fois plus de capteurs de plaisir que le gland pénien .
Ainsi, la plupart des femmes atteignent l'orgasme par caresses clitoridiennes. Lors de la masturbation féminine, seules 5 % des femmes touchent l'intérieur de leur vagin, et encore, chez ces femmes, pour la plupart, il s'agit d'accompagner une stimulation clitoridienne.
Alors, le plaisir qui vient du vagin n'est pas si évident.
Le clitoris mesure de 8 à 10 centimètres de long et de 3 à 6 centimètres de large. Ce que nous voyons n'est donc que la partie émergée.
L'excitation le met donc lui aussi en érection et il peut alors doubler de volume.
Même pendant une pénétration, il est à l'origine de l'orgasme.
Cette information, que l'on doit au Dr Helen O'Connell*, remet fortement en question la classification « vaginale ou clitoridienne » autant que l'existence du mystérieux Point G.
La sensibilité du clitoris n'est pas constante, il est un peu capricieux.
Il peut aimer certains gestes un jour et les détester le lendemain. Appuyées, douces, lentes, rapides... Les caresses doivent être adaptées à son humeur.
Mais un orgasme clitoridien est toujours aussi vaginal.
En effet, au moment de l'orgasme, le vagin se contracte de manière involontaire et rythmique. On observe 3 à 12 contractions, les premières étant puissantes, puis les suivantes de moins en moins fortes.
Alors, qu'est-ce qu'un orgasme vaginal pur ? Il s'agirait d'un orgasme déclenché par les seules stimulations du vagin, sans stimulation du clitoris. C'est relativement rare ! En effet, la moitié des femmes qui disent connaître l'orgasme vaginal expliquent qu'elles ne l'atteignent que si, au même moment, leur clitoris est stimulé !
Moins pourvu de nerfs que le clitoris, le vagin est donc moins sensible aux stimulations.
C'est lui, par contre, qui sera responsable de la lubrification vaginale qui survient lors de l'excitation sexuelle. C'est aussi lors de l'excitation que les parois du vagin prendront de l'expansion.
Lors de l'orgasme, des contractions musculaires (5 à 12 contractions) se feront sentir à 0,8 secondes d'intervalle. Ce sont ces fameuses contractions qui apportent le plaisir de l'orgasme.
Magazine Sexo
Vaginale ou clitoridienne ? Sommes-nous uniquement l’une ou l’autre ?
Publié le 21 juillet 2009 par VeryfriendlyMagazines
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Sexualité