A en croire Steven Zeitchik, journaliste au magazine de cinéma Hollywood Reporter, il y aurait un gouffre entre les choix cinématographiques du public et les critiques de cinéma.
La raison n'est pas due au fait que nous sommes tous des moutons de panurge et que nous n'aimons pas nous égarer du troupeau, mais parce que nous avons des goûts de merde.
En gros, il dit ceci en parlant du film Transformers 2 : "Nous savions que les critiques seraient acerbes. Et nous savions que les chiffres du box-office seraient incroyables. Mais nous ne savions pas que le décalage serait d'une telle ampleur", explique le journaliste sur le Risky Business Blog. "Nous avons pu juger à quel point le public se désintéresse du concept de "qualité" et à quel point il méprise l'avis des critiques sur certains films."
Donc, selon l'avis subjectif de Sieur Zeitchik, nous, à savoir les gens qui vont au cinéma, sommes incapable de différencier un bon film d'un mauvais sous prêtexte que nous n'avons pas tenu compte de critiques d'experts mais nous nous sommes faits notre propre opinion sur ce film.
Pire, nous l'avons aimé.
God Save Hollywood !
Je n'ai pas encore vu ce deuxième opus, mais je me souviens d'avoir vu le premier que j'avais bien aimé. Du vrai blockbuster hollywoodien servi à grands renforts d'effets spéciaux.
Bien sûr, les dialogues n'étaient pas des secoueurs de tréfonds, on ne remet pas son existence en cause pour quelques bang bang, mais divertissement divertissant il y a eu.
Un grand moment dans le cinéma d'action que nous offre à chaque fois Michael Bay. Et quand on sait que c'est aussi lui qui nous a offert Armageddon, Bad Boys ou encore The Rock, des succès pharaoniques dans la même veine que Transformers, on se dit que c'est peut être eux, les experts en cinéma, qui ont des goûts douteux.
Moi, ce que je demande à un bon film d'action, c'est de passer un bon moment, d'être scotchée par le suspense, d'être impressionnée par les images même celles de synthèse, d'avoir des sensations fortes en regardant les gentils combattre les méchants.
What else ?
Mais non content de nous traiter d'idiots paramètrés, celui qui se prétend spécialiste en cinéma remet une couche avec le nouvel opus d'Harry Potter.
Lu sur Courrier International.