Samedi à New York, Carla Bruni-Sarkozy donnait son premier concert depuis qu'elle est devenue notre first lady. Alors ? Clairement, dans la presse anglo-saxonne, Carla Bruni-Sarkozy ne parvient pas à faire l'unanimité. Mais ce qui est sûr avec Carla, c'est qu'elle ne laisse jamais froid.
Samedi soir, Carla Bruni-Sarkozy, vêtue pour l'occasion d'un sobre tailleur-pantalon noir, participait au gigantesque concert donné au Radio City Hall de New York pour les 91 ans de Nelson Mandela. Parmi les chanteurs également invités à se produire sur scène, se trouvaient Stevie Wonder, Queen Latifah, Aretha Franklin, Cindy Lauper, Alicia Keys... Mais c'est surtout la prestation de Carla Bruni-Sarkozy (qui, accompagnée de Dave Stewart, a d'abord interprété son tube C'est quelqu'un qui m'a dit, puis une reprise de Blowin 'in the wind de Bob Dylan) qui a fait couler beaucoup d'encre dans la presse anglo-saxonne.
Bah oui, quel autre artiste pouvait aussi se prévaloir d'être une first lady ? C'est d'ailleurs le point que soulève le quotidien britannique, The Guardian, se concentrant sur le « dilemme de ce mannequin devenu musicienne », qui sur scène a dû « affronter un véritable numéro d'équilibriste : être à la fois pop star et femme de Président. »
Plus descriptif, le quotidien américain, le New York Times, note ainsi, mais sans acrimonie, que Carla a « chanté dans un murmure ». Bon si elle s'était appelée Céline Dion, la première dame aurait pu mal prendre cette réflexion. Mais puisque son filet de voix est sa signature musicale, il n'y a vraiment pas de quoi en faire un plat. Sauf pour le quotidien britannique, le Times, qui critique justement sévèrement cette façon de chanter : « Carla Bruni-Sarkozy est peut-être la première dame de France, mais elle n'avait aucune chance de devenir la première diva de (cet) exhubérant concert (...). » Encore une fois, quiconque connaît l'univers musicale de Carla, sait qu'elle ne cherche pas à être comparée à Mariah Carey. Mais le Times, qui semble avoir la plume acérée à ce sujet, n'en reste pas là, comparant la performance un brin raide aux traits de l'ex top-model : « Son concert était mignon, mais exsangue et figé - comme son visage ».
Autre quotidien britannique, le Telegraph ne se met clairement pas au diapason du Times, félicitant Carla Bruni pour avoir surmonté son trac et surtout, louant un tour de chant sans bémol : « Il paraît que Mme Bruni-Sarkozy était très angoissée par cette première représentation en public depuis qu'elle est devenue la première dame de France. Mais (...) l'ancien mannequin a offert un concert tout à fait maîtrisé. »
Mais s'il y en a un qui a été subjugué par le concert de Carla Bruni et n'a pas été avare d'appaudissements, c'est bien évidemment Nicolas Sarkozy, son président de mari...
J R-W
Mon commentaire désabusé :
je pense sincèrement que les américains ont été assourdi par la puissance de la voix de Carla Bruni et par la sono de quelques 150.000 watts...
Nous en France nous on est habitué.... mais aux states..c'était une première expérience.
Heureusement que le ridicule ne tue pas car enfin une femme de président chanter cela ressemble à quoi en fait ?