Avec son livre Free: The Future of a Radical Price, le rédacteur en chef du magazine Wired s'est fait des amis : il assure que les entreprises peuvent prospérer en offrant des services et contenus numériques, simplement parce que le gratuit, c'est le meilleur outil de vente qui soit. Et de citer Google comme meilleur exemple de cette réussite...
Dans un monde où plus personne ne veut payer quoi que ce soit, c'est une compréhension d'un marché nouveau qui doit arriver, surtout pour que la génération des digital natives puisse parvenir à être mieux captivée - ou captée - par les sociétés.
Mais c'est sur le point de Wikipédia que Chris Anderson se fait tirer les oreilles. Car pour rédiger son livre, c'est un morceau de l'encyclopédie et de l'une des entrées qu'il a recopié, sans vergogne, ni citations.
Et là, Chris n'a d'autres alternatives qu'un triste mea culpa, alléguant « une négligence », et reconnaissant cependant qu'il aurait dû citer l'encyclopédie. Mais sur ce point, son éditeur avait été plus largement pointé du doigt. Or, on pourrait tout à fait considérer le plagiat comme une extension du gratuit, non ? Chris ne répond pas à cela...
Pourtant, qu'est-ce qu'un auteur peut bien trouver sur Wikipédia qui puisse aider à la fabrication d'un livre ? « Le niveau de scolarisation et d'analyse sur Wikipédia augmente de jour en jour et nous le négligeons à nos risques et périls », assure Chris.