Jack Lang "Le PS est un arbre sec"

Publié le 20 juillet 2009 par Marc Vasseur
Quand j'ai lu ce qui suit, j'ai failli m'évanouir dans mon canapé... 

Martine une lettre vite !! En gros tu ne fous rien...

Le Parti socialiste "est devenu un arbre sec", estime Jack Lang dans un entretien que publie mardi le Parisien/Aujourd'hui en France. L'ancien ministre
PS de la Culture propose que l'on confie un "mandat de six mois" à une équipe "d'action", un petit "groupe de responsables reconnus, respectés, expérimentés", pour "sortir le PS de l'enlisement".

Jack Lang dit apporter son "soutien amical et personnel" à la première secrétaire du PS Martine Aubry. Elle a suscité la polémique en adressant au député-maire socialiste d'Evry (Essonne) Manuel Valls une lettre pour le sommer de soutenir le parti ou "le quitter".


"Mais force est de constater que le PS est devenu un arbre sec depuis trop longtemps", ajoute M. Lang.

"La maison de la rue de Solférino éteint ses lampions du jeudi au lundi soir. Or, la politique c'est un métier, une affaire de pro. Il faut travailler, travailler et travailler encore pour construire une organisation neuve. Pas changer le nom, l'étiquette ou le drapeau. Quel intérêt? On rêverait surtout que l'équipe dirigeante soit là à plein temps. Que nous ouvrions enfin les portes et les fenêtres à une nouvelle génération", fait valoir l'ancien ministre.


Jack Lang déplore que "par antisarkozysme primaire, on tourne le dos à des valeurs qui sont les nôtres", citant "la loi dite Hadopi qui vise à sanctionner le téléchargement illégal".


D'une "façon générale", a-t-il poursuivi, "on est frappé par le silence des socialistes depuis des années sur l'éducation, la culture, la Jeunesse (...) En fin politique, Nicolas Sarkozy a su s'emparer de certains sujets qui façonnent l'imaginaire collectif et que le PS laisse en jachère", constate l'ancien ministre.


Aujourd'hui, déplore-t-il, "tout est verrouillé" au PS "par des chefs de courants et de clans". Jack Lang préconise de "faire entrer des dizaines de milliers d'adhérents, en baissant radicalement le prix des cotisations: un euro pour les jeunes, par exemple". AP