On lui prête ainsi toutes les aventures et bien entendu tous les torts, car le Cavaliere a eu le défaut notamment, avec sa coalition de centre-droit le Peuple de la liberté (PDL) de remporter les élections législatives italiennes et d’incarner une droite décomplexée et libérée.
Bien qu’homme publique, ne lui doit-on pas le respect de sa vie privée comme elle fut due un temps à l’un des chefs de l’Etat français de la 5ème République ?
Quelles sont donc ces ligues de vertu qui se mettent soudainement en action pour frapper ainsi de concerts ? Quelles sont donc d’ailleurs leur légitimité pour se faire « autorités morales » ?
Répondre à ces questions, c’est finalement comprendre la manœuvre. Autant de raison de dire non à l’anti berlusconisme primaire et de laisser les Italiens juger.
A 3 reprises, ils ont permis au Cavaliere d’accéder à de hautes fonctions. Qui sont donc ceux qui entendent remettre en cause la vox populi ?
St. Bourhis (Conseiller Régional d’Alsace 1998 – 2004)