Face à la vie en général et plus particulièrement au défi écologique et sociaux qui se présentent à nous, il y a ceux qui regardent la réalite et mesurent les possibilités d'évolution en évitant d'être utopiste, pour "bien rester dans le concret"
Puis il y a ceux qui rêvent. Qui rêvent de construire leur vie comme ils l'entendent, qui rêvent de changements profonds dans la société. Et qui une fois avoir bien révé se disent "bon, on commence par quoi ! ".
Je fais partie de ceux là.
Il y a quelques temps lors d'une conférence sur l'environnement, les consultants se succédaient en disant "oui, c'est bien joli, mais la bottom line, le résultat, le chiffre d'affaire... Il ne faut pas oublier que l'objectif de l'entreprise c'est du faire du cash". En disant cela ces consultants voulaient montrer qu'ils étaient proches des entrepreneurs.
Nous étions 3 entrepreneurs et nous avons osez rêver.
L'un disant : "Je crois que l'argent est le carburant de l'entreprise, dixit, Elizabeth Laville. Sa mission, sa raison d'être va bien au delà de l'impératif financier".
L'autre : " Une entreprise sans argent meurt très rapidement. Mais une entreprise sans social, meurt aussi, à petit feu".
Et le dernier : " Moi j'aimerais qu'on parle de bonheur et de bien être. Parce qu'on est quand même sur terre pour ça, non ? ".
Evidemment, l'auditoire a plutôt apprécié.
Pas les consultants, qui les cheveux un peu gris, n'ont pas hésité à nous attaquer sur notre candeur et notre jeunesse. "Vous deviendrez des utopistes frustrés".
Nous leur avons alors expliqué les situations économiques difficiles de nos entreprises respectives. Oui, on avait des soucis, oui on avait besoin de cash, mais ce qui nous faisait avancer, notre motivation, c'était bien nos rêves et pas nos inquiétudes financières. Sinon, cela fait belle lurette qu'on aurait tout arréter pour se trouver des boulots plus pépère....