Les puces du supercalculateur Aquasar sont refroidies avec de l'eau.
Aquasar est composé de deux serveurs IBM BladeCenter qui délivrent une puissance totale de 10 Tflops. Chaque BladeCenter intègre des lames QS22 (processeurs PowerXCell 8i) et HS22 (Intel Nehalem). La chaleur dégagée par les processeurs est conduite par un circuit d’eau vers les bâtiments de l’université qui la réutilise pour chauffer les locaux ou de l’eau.
L’eau conduit 4.000 fois mieux la chaleur que l’air et un circuit d’eau à 60°C est suffisant pour faire fonctionner un processeur en dessous de la limite de 85°C.
Comparé à un système équivalent doté de technologies actuelles de refroidissement, Aquasar va permettre de réduire la consommation énergétique de 40 % et l’empreinte carbone de 85%, soit près de 30 tonnes d’émission de dioxyde carbone en moins par an.
IBM n’en est pas à son coup d’essai. L’entreprise mène déjà des expériences similaires depuis 2 ans.
source : communiqué IBM