Le syndicat enfonçait le clou en affirmant qu'une fac sur trois pratiquait des frais pour l'inscription tout bonnement « illégaux », et le président Jean-Baptiste Prévost appelait les pouvoirs publics à une réaction. « Jamais les moyens donnés par l'État à l'université n'ont été aussi importants que cette année, puisque nous avons augmenté de 10 % les budgets et nous allons continuer en 2010 », aura rétorqué, ce matin, la ministre.
Et de s'engager à vérifier avec le syndicat la liste dressée des établissements qui seraient hors norme : 29 d'entre eux auraient un montant jusqu'à 4558 €, précise l'Unef. Ainsi, « au cas par cas, je vais donner des instructions au recteur d'attaquer en justice si jamais il y a des frais illégaux », assure-t-elle. Les présidents des universités concernées ont pourtant lancé un démenti, pour assurer que les frais pointés étaient purement facultatifs.
Mais la ministre ne s'en laissera pas conter et sera « très vigilante depuis deux ans et vérifier que les universités n'imposent pas des frais supplémentaires ». Gare à Grenoble 2, Chambéry et Aix-Marseille 3, les trois plus mauvais élèves de la fameuse liste.
Valérie PECRESSE, france info, 20 07 2009
par FranceInfo