lundi 6 juillet 2009 (02h00)
Le pouvoir putschiste du Honduras a donné ordre à son groupe armé d’installer sur la piste de l’aéroport où devait atterrir l’avion
du Président Zelaya plusieurs véhicules militaires afin d’empêcher le président de revenir dans son pays. L’avion de l’ALBA venant de Washington transportant Zelaya a survolé l’aéroport de la
capitale hondurienne, son pilote vénézuélien a confirmé qu’il ne pouvait pas poser son appareil vu les circonstances. Le président Zelaya joint par communication téléphonique de l’avion a
confirmé à la chaine venezuélienne Telesur qu’il continue son combat pour revenir dans sa patrie. Le président Chavez a accusé le gouvernement putschiste de pouvoir de lâches et de traitres en
condamnant la répression contre le peuple hondurien. Il a affirmé sa conviction que le président Zelaya tentera de nouveau de revenir dans son pays. Chavez a rendu hommage au courage de Zelaya,
et a appelé les soldats honduriens a ne plus diriger leurs fusils contre le peuple. Il a mis en cause l’oligarchie et l’impérialisme dans la situation créé au Honduras. Il a expliqué qu’il ne pouvait plus être toléré que les armées en Amérique du sud renversent les pouvoirs démocratiquement choisis par les
peuples. Il semblerait qu'un certain nombre de médias à la solde de l'impérialisme sont en cours de lancer une campagne expliquant que Zelaya est fautif d'avoir voulu organiser un référendum
populaire alors que le parlement s'y opposait et ces mêmes médias justifient ainsi le coup d'Etat. On sait que Zelaya, qui a été élu comme candidat du Parti Libéral, s'est vu abandonner
par ce parti pour ses positions de plus en plus proches de celles des pays progressistes comme le Venezuela, le Nicaragua, Cuba ou encore la Bolivie. L'oligarchie représentée par la droite
parlementaire du Honduras n'a pas supporté l'action de Zelaya qui a tenté de donner une orientation sociale à sa politique et qui s'est opposé par exemple aux groupes multinationaux
pharmaceutiques en important des produits génériques plus accessibles aux pauvres. Les Etats-Unis n'auraient pas vu non plus d'un très bon oeil les positions de Zelaya se rapprocahnt de celles
de Hugo Chavez. Les idéees d'indépendance et d'autodétermination non seulement politique mais aussi économique des peuples d'Amérique face au géant impérialiste du Nord ont progressé ces
dernières années sur tout le continent sud américain. Même si Obama doit reconnaître la légétimité de Zelaya il n' en demeure ps moins que toutes les forces réactionnaires aux USA
comme en Amérique Latine se félicitent du coup d'Etat et encouragent les putschistes. Il est probable que certaines grandes firmes capitalistes qui ont quelques intérêts au Honduras ont soutenu
le putsch comme il est également pertinent d'établir une relation entre ce coup de force et les intérêts militaro-géo-stratégiques des Etats-Unis pour combattre la contagion démocratique en
Amérique Latine.