Une donzelle étant un être (presque) comme les autres, il arrive qu’elle se lève du pied gauche. Mais en règle générale, ce n’est pas un hasard. Il y a toujours une explication. Comme le fait de devoir passer Juillet au bureau, sous une lumière blâfarde - sans parler du souffle glacial de la clim’… Heureusement, la donzelle dispose de cet élément de survie de base, communément appelé portable, qui lui permet de rester au contact de ses Zamies.
Les Zamies sont un petit comité trié sur le volet et sur lequel une donzelle peut compter en toutes circonstances. Ou presque. Parce qu’il arrive parfois qu’une Zamie trahisse les autres donzelles. Par exemple, la semaine dernière, une Zamie nous a lâchement abandonnées pour partir sur une plage paumée, quelquepart en Espagne, avec Choupinou. Elle a poussé le vice jusqu’à me textoter un Kikou ensoleillé!, en faisant suivre d’une photo sur laquelle on la voyait siroter je ne sais quel breuvage étrange et… mais d’où qu’elle sort ce chemisier?!
Quelques textos plus tard, je tiens enfin un nom et une adresse: Liliza.com. Où vous trouverez tout sur la marque et sa créatrice, une donzelle plutôt douée nommée Elisa Uberti. Et où vous trouverez même quelques collections passées, présentes et à venir, à faire se pâmer la donzelle la plus endurcie. Direction donc la boutique en ligne, sise à Liliza-Shop.com…
…pour un passage en revue de modèles hypra féminins, qui se déclinent en Noir, Bleu Pluie ou Rose Lady. Avec un craquage particulier sur les chemisiers et les robes.
Tout ça est bien beau, mais une donzelle demeurant humaine, les méfaits de la clim’ (grosse migraine et goutte au nez) me ramènent brutalement à la réalité. Quitte à risquer la pneumonie en plein coeur de l’été pour gagner ma survie, j’aimerais bien savoir ce que je shoppine.
Oui, parce que la donzelle est un peu parano, rapport à la qualité et aux matières: elle n’apprécie pas de shoppiner à la légère. Heureusement, la frustration est de courte durée (et ce malgrè l’indécence du 14 Juillet, qui a eu le culot de se pointer et de ralentir la Poste, quelques heures à peine après que j’ai validé ma commande!). Et c’est officiel: non seulement les créations de Liliza sont à tomber, mais en plus, elle sont (remarquablement) coupées dans des matières sublimissimes – sans parler des détails hyper soignés.
Alors, forcément, je pardonne bien volontier le double coup de la trahison et de la provocation textotée. Même que cet automne, nous irons shoppiner chez Liliza entre Zamies. A supposer que la clim’ n’aie pas ma peau d’ici là.
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