Ce film fait durablement pencher la balance : Woody Allen est définitivement la personne qui me fait le plus rire au monde!
"Whatever works" signe (enfin) le retour du réalisateur dans sa chère ville de New York après quelques escapades européennes (on murmure cependant que son prochain opus se déroulera à Paris).
Les répliques fusent de tous les côtés, cyniques à souhait. J'avoue même m'être souvent reconnue dans le personnage principal, névrosé comme il se doit...
C'est drôle, spirituel, charmant, quelques fois même touchant (ce à quoi WA ne nous avait pas habitué, l'âge peut-être), la bande-annonce est comme à l'ordinaire jazzy à souhait.
Un vrai bon moment! Une vraie bouffée d'oxygène.
Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter. Malgré son esprit supérieur, Boris finit par apprécier la compagnie de cette simple jeune femme et contre toute attente, ils vont même jusqu'à se marier, trouvant chacun leur équilibre dans la différence de l'autre.
Un an plus tard, leur bonheur est troublé par l'arrivée soudaine de la mère de Melody, Marietta. Celle-ci a fui son mari, qui l'a trompée avec sa meilleure amie. Découvrant que sa fille est non seulement mariée, mais que son époux est un vieil excentrique bien plus âgé qu'elle, Marietta s'évanouit. Pour détendre l'atmosphère, Boris emmène Melody et sa mère au restaurant avec un ami, Leo Brockman...