Twitter ou TechCrunch, qui a raison ?

Mercredi dernier, plus de 300 documents condidentiels sur Twitter avaient été volés par l'entremise du piratage du compte Twitter d'un employé de Google. Ces documents, très vite répandus sur la toile et notamment dans la blogosphère, ont été publiés entre autres sur TechCrunch, l'un des rares sites finalement ayant reçu ces documents et à les avoir rendus publics. Dire que Twitter est mécontent de TechCrunch sera un euphémisme. Alors pourquoi Twitter est tant en colère ?

Pourquoi Twitter est en colère ?

Selon TechCrunch, Twitter aura donner son autorisation pour publier l'information.

"... Il est important de noter que nous avons reçu le feu vert de Twitter pour publier cette information. Ils ne sont pas contents, mais ils sont capables de "vivre" avec ça disent-ils...".

Le Directeur de Twitter, Evan Williams (@ev), le voit tout à fait différemment comme vous pouvez le voir dans le tweet suivant :

Pour aller plus loin dans cette affaire, le co-fondateur de Twitter, Biz Stone (@biz) a annoncé sur le blog officiel de Twitter : "... la publication des documents volés est irresponsable et nous n'avons absolument pas donné notre accord pour les partager...".

Mercredi dernier, @biz avait écrit un article en réponse aux préoccupations en matière de sécurité après le piratage. Il avait brièvement abordé la légalité de la publication de ces documents : "... Nous sommes en contact avec notre conseiller juridique sur les implications que cela aura pour Twitter, le pirate et toute personne qui accepte ces documents volés et les publie. Nous ne sommes pas encore certains des retombées possibles pour les personnes impliquées à ce moment, mais dès que nous en saurons davantage, nous vous le dirons...".

TechCrunch boycotté par certains utilisateurs de Twitter

TechCrunch a reçu de sérieuses critiques pour avoir publié les documents volés. Des utilisateurs fidèles à Twitter ont commencé à répandre l'annonce du boycott de TechCrunch :

Michael Arrington sur la cellette

InformationWeek a également lancé le débat TechCrunch vs. Twitter : "... En publiant les documents volés par un cyberpirate, Michael Arrington (fondateur de TechCrunch) a prouvé qu'il n'avait pas le discernement nécessaire pour diriger un site d'actualités. Il devrait avoir la décence de démissionner...".

Michael Arrington défend sa publication de la documentation : "... Il s'agit clairement d'une ligne éthique que nous ne voulons pas franchir, et la grande majorité de ces documents ne seront pas publiés, en tous cas, pas par nous. Mais il semblait que certains d'entre eux revêtaient la valeur d'actualité que nous avons pensé qu'il était approprié de les publier...".

Affaire à suivre donc...

Source : Webpronews