D’après l’Institut de Veille Sanitaire chargée d’analyser si des liens existent entre la pollution urbaine et la mortalité, les chiffres sont aujourd’hui inquiétants. L’étude portant sur 9 grandes villes françaises, le rapport révèle que la pollution atmosphérique caractérisée par la présence de particules est bien plus importante que la moyenne conseillée par l’OMS (20µg/m 3). D’après le rapport publié en Juin 2008, les villes semblent équivalentes, à l’exception de Bordeaux, légèrement en dessous du seuil conseillé, et Marseille où les niveaux sont les plus élevés. L’essentiel des urbains en France respire donc un air considéré comme pollué par l’OMS. Le lien entre la présence de dioxyde d’azote et d’ozone et le nombre de décès a été clairement établi. Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’agir pour seulement sauver les espèces animales lointaines, mais bel et bien, d’agir pour sauver la vie de nos enfants, qui dès le landau respirent cet air pollué. Les particules les plus fines (microparticules) ont été reconnues comme les plus nocives, or ce sont celles produites par les diesels qui ne sont pas filtrées. Les chiffres sont précis et clairs, nous sommes notre propre menace au quotidien ! Le paradoxe ? Il a été démontré que les diesels produisent des particules plus fines qui ne sont pas filtrées, et donc les plus particules les plus nocives, or en France la part des véhicules Diesel ne cesse d’augmenter !
Le véhicule parfait n’existe pas encore (restons optimiste…), néanmoins, nous pouvons agir pour enrayer ces pics de pollution. Vélo, véhicules hybrides voire totalement électriques, transports en commun… Il faut parfois savoir se remettre en cause !