Ca faisait longtemps que je n'avais pas raconté ma misère du pôle-emploi... Souvenez-vous dans les épisodes précédents : "Cynthia allait en déambulateur au pôle-emploi pour prouver sa bonne foi... Après moult rebondissements, dont son divorce d'avec le formateur en Communication de l'ANPE, Cynthia est reçue avec talent pour faire une super formation à la fac et appelle le PE pour annoncer la bonne nouvelle. A ce moment là, elle apprend avec effroi que sa formation doit être validée pour continuer à toucher son indemnité mensuelle (qui aide beaucoup Cynthia à se payer ses décolorations, faut pas se leurrer...). Cynthia doit donc affronter son Conseiller."
En rentrant de vacances, j'ai reçu donc une convocation au PE. Jusque-là rien d'anormal. N'étant pas la reine du classement j'ai lu le papier plus d'une semaine après mon retour, et là : Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! (mon bras me fait mal !) Et là, donc, j'apprends qu'en plus de devoir prouver que ma formation va me permettre "un retour rapide à l'emploi", je dois : "apporter la preuve de ma recherche d'emploi ces 5 derniers mois, ainsi qu'un CV à jour". Arrrghhh ! J'ai un peu transpiré devant tant de haine et j'ai réalisé que je n'avais pas 50 solutions :
- Solution 1 : Tenter le "Que pena" colombien (qui signifie approximativement "c'est balot mais je peux pas") et amorcer une négo colombienne, mais j'ai peur que ça ne fonctionne que si ma conseillère vient de Medellin, et vu qu'elle s'appelle Josette Francart, c'est pas gagné.
- Solution 2 : Dire la vérité. Ma vérité, à savoir que je ne cherche pas de boulot a un sens pour moi et quelques personnes très proches, elle a été difficile à comprendre pour certains de mes "amis", et je ne parle même pas de ma boulangère... J'anticipe donc, le cas échéant, un énorme coup de nunchaco dans ma face si je me pointe (avec ma mine réjouie du moment en plus) avec une explication métaphysique sur la vacuité du travail en entreprise et mon besoin impératif de me recentrer sur mon moi intérieur et mes passions... Dire à Josette que j'ai un blog où je me moque régulièrement du pôle-emploi ne va certainement pas attendrir la farouche conseillère.
- Solution 3 (ma préférée) : Mentir. Pour ça, c'est pas bien compliqué, je vais devoir me faire un faux plan de postulations à des trucs de comm, style fichier excel de consultant, avec des tableaux croisés dynamiques pour impressionner mon monde... Bref, faire ce qu'on m'a appris à l'Ecole : pipôter ! Le seul grain de sable dans la chaine de vélo, c'est que je n'ai clairement pas le temps pour ces conneries, j'essaye d'écrire, de bénévoler, de faire des déj avec les gens qui veulent parler de la Colombie...
Au passage, lectrice de ce blog, Dir Com d'une société pour laquelle je n'ai pas encore travaillé, si tu m'aimes, tu peux me faire une lettre attestant que je suis venue dans ton entreprise réclamer un job de responsable comm' mais que t'as rien et qu'il n'y a rien sur le marché. Dis ?! Steuplé ?!!!! Vas-y ! Sauve mes rêves de formation et de nouveau métier !!!!!