Quand faut y aller...

Il parait qu'il faut vite évacuer ses colères. Alors j'évacue tout de suite sur le cas Gasquet. Avec un petit conseil pratique pour tous ceux qui souhaiteraient franchir la ligne blanche en toute impunité : faites du tennis ou du vélo à haut niveau et vous serez peinards. 2 mois et demi de suspension pour Gasquet... quelle foutaise ! Et quelle hypocrisie... S'il est innocent et que le simple fait de rouler des patins à une pouf en boîte explique la présence de coke dans ses urines, alors autant le blanchir complètement... Ah ben non, suis-je bête... dans un tel cas, il pourrait demander des dommages et intérêts pour avoir manqué Roland-Garros et Wimbledon. Avec une suspension de deux mois et demi, tout le monde il est content ! Et en plus le message à la sortie de tout ça, c'est que prendre de la coke, c'est pas grave puisque pas puni... Bah voyons...

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Après ce petit coup de chaud, un peu d'air marin. Eh oui, ça y est, j'ai écrit mon premier papier de voile. Tout arrive. Etant depuis le début de semaine seul dans ma rubrique "outdoor" (mon groupe qui traite en autres disciplines de l'équitation, du triathlon, des sports extrêmes, du parapente, de l'escalade, du ski freestyle ou du snowboard l'hiver, du BMX mais aussi de la voile), je n'ai pas pu y échapper quand il a été annoncé que Loïck Peyron rejoignait le team suisse d'Alinghi dans le cadre de la prochaine Coupe de l'America (pour les néophytes, c'est le nec plus ultra des compétitions de régates). L'avantage avec Peyron, c'est que c'est un très grand pro de la comm et un excellent client. Le navigateur sait y faire avec les médias et a le sens de la formule qui va bien (c'était marrant d'ailleurs de l'écouter sur une radio suisse vingt minutes après que je l'ai eu au téléphone, en train de répéter quasi mot pour mot les mêmes choses).
Peyron, c’est l’America

A sept mois de défendre son trophée face aux Américains d’Oracle, les Suisses d’Alinghi s’offrent les services du Français.

Et un défi supplémentaire pour Loïck Peyron. A quarante-neuf ans, l’homme aux 43 traversées de l’Atlantique, aux multiples victoires (trois Transat anglaise, deux Transat Jacques-Vabre etc), a rejoint l’équipe d’Alinghi dans la perspective de son prochain duel en multicoques avec les Américains d'Oracle. Il y retrouve notamment Alain Gautier intégré depuis février 2008 sur la conception du catamaran géant, long de près de 90 pieds (27,43m) avec un mât de d’environ 50 mètres, mis à l’eau le 8 juillet sur le lac Léman. « Nous avons hâte de travailler avec Loïck, déclare Brad Butterworth, skipper du team. Il a une grande expérience du multicoque, à la fois en termes de design et de navigation. »

Comme toujours, l’enthousiasme du Baulois est indéfectible. « La première fois que j’ai mis les pieds sur un multicoque sur le lac, c’était un trimaran jaune du nom… d’Alinghi, le premier du nom, rappelle Peyron. C’était il y a quinze ans à Lausanne et l’armateur s’appelait Ernesto Bertarelli (le patron du team encore aujourd’hui). Depuis, nous avons beaucoup régaté ensemble, notamment sur le circuit D35. Maintenant que les plannings sont convergents, je suis enchanté et très fier de rallier cette compétition qui fait rêver dès que l’on commence à faire du bateau. » Les plannings du Français, qui ne sera pas forcément à la barre au moment du duel, s’annoncent particulièrement chargés. « Je continue les deux circuits de catamarans, l’iShares Cup avec Renaissance-Oman et le D35 (Okalys) sur le lac Léman, précise-t-il. Mais les essais d’Alignhi V vont constituer ma première occupation. J’y suis déjà et nous allons travailler sur les premières navigations dès la semaine prochaine. » Un moment attendu avec une joie de gamin. « La première mise à l’eau est un grand moment, mais la première navigation c’est très fort. Je suis vraiment impatient de vivre la première bordée de grand voile, la première accélération. Ça va être génial. » Viendront ensuite les longs débriefings pour être au point en février 2010, probablement à Valence (Espagne) ou Dubaï (lieu annoncé le 6 août), au moment de défier le maxi-trimaran du défi américain Oracle, conseillé pour sa part par un autre Français, Franck Cammas. « Il faut plein de petites gouttes d’eau pour constituer une rivière, explique Peyron. Je serai une de ces gouttes. J’espère apporter mon côté un peu sensitif. C’est un complément au tout numérique. Et puis je vais aussi amener un peu de cheveux blancs. C’est important. D’ailleurs quand on regarde les palmarès réunis dans cette équipe, ça a un peu des airs de « galactiques » ! Le noyau dur, c’est cette équipe qui a gagné les deux dernières éditions. Et puis il y a des accélérateurs de particules comme moi qui vont apporter leurs multiples expériences d’horizons divers. Ce n’est pas un choc des cultures mais un partage qui doit faire la force de ce défi. »

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Petite histoire d'un triathlon en Auvergne

C'est l'histoire d'une triathlète partie faire un triathlon MD en Auvergne. Cette triathlète, vous pouvez me faire confiance, est d'une totale humilité et d'une grande gentillesse. Le triathlon pour elle n'est qu'un plaisir et le chronomètre n'est qu'un accessoire. Pour tous ceux qui ont la chance de la connaître (j'en suis), l'imaginer se mettre en colère demande un effort extrême. Eh bien figurez-vous que lors de ce triathlon, alors qu'elle effectuait son semi-marathon après s'être tapé 90 bornes de vélo sous l'orage, elle a entendu une arbitre lui glisser d'un air pas sympa du tout "alors t'en chies hein!" Une fois la ligne d'arrivée franchie, mon amie a alors vertement signifié sa colère. En toute logique. Cette arbitre, déjà affublée d'une réputation peu flatteuse à entendre les nombreux témoignages recueillis sur place, et habituée à pourrir la vie des gens de fin de course qui ne sont là que pour se faire plaisir (c'est tellement plus facile), n'a sans doute pas tout compris de son rôle. Pire encore fut la réponse d'un des responsables de la Ligue suite à la légitime lettre de protestation de l'entourage de mon amie triathlète. Du mépris, de l'irrespect et une leçon de morale à deux balles pour seuls arguments à opposer. Alors ok, les arbitres sont nécessaires à la pratique. Ok, certains triathlètes ne sont pas exempt de tout reproche. Mais la veste de zèbre ne donne pas tous les droits et n'est pas synonyme d'impunité. Pour être respecté, il faut d'abord être respectable.

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Un mot pour souhaiter plein de réussite à l'équipe de France féminine de hockey sur gazon qui dispute le championnat d'Europe B toute cette semaine à Rome. Rome... tiens tiens... Il y a trois ans, beaucoup de choses se sont passés dans la ville éternelle. Les Blue Belle Girls avaient écrit une magnifique page de leur histoire lors du tournoi de qualification à la Coupe du monde. Un tournoi resté dans les esprits de beaucoup de gens pour de multiples raisons... Trois ans après, l'histoire recommence (c'est le cas de le dire...) avec cette fois pour ambition une place en finale pour retrouver l'élite continentale. Les choses ont bien débuté avec une victoire dimanche face à la Biélorussie (2-1). Place à la Pologne mardi et à l'Italie mercredi... Et espérons-le les demi-finales vendredi et la finale samedi.

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Voici le papier écrit par Auriana Beauté, notre pigiste spécialiste des sports comme l'escalade, le parapente ou le parachutisme (Auriana est une ancienne membre de l'équipe de France). Lorsqu'elle m'a proposé ce sujet sur une course un peu folle où les compétiteurs doivent rejoindre Salzbourg à Monaco uniquement en parapente ou à pied, je n'ai pas hésité longtemps pour accepter. J'adore ces courses. ça donnerait presque envie de se mettre au parapente...

Des cieux et des cimes

Ils sont trente. Trente à s’élancer ce matin de Salzbourg, en Autriche, pour une course hors norme, destination Monaco. A vol d’oiseau, 818km non stop à parcourir au-dessus mais aussi à travers les Dolomites et les Alpes. Leur objectif : rallier à pied et en parapente la Méditerranée. « Soit je porte mon parapente, soit il me porte », résume l’Américain Nate Scales pour définir ce défi né en 2003 et disputé tous les deux ans. Gigantesque course poursuite en haute altitude, la X-Alps invite les meilleurs parapentistes de la planète à avaler du dénivelé. Lâchés dans la nature autrichienne, ces trente aventuriers triés sur le volet, assistés au sol par un accompagnateur chargé notamment de les ravitailler, devront construire leur propre itinéraire pour rejoindre Monaco le plus rapidement possible, en tenant compte de la météo, des vents et des sept balises de contournement obligatoires, dont le Mont-Blanc.

A ce jeu là, le Suisse Alex Hofer, 32 ans, est le plus rapide (16 jours pour, en 2007, voler 900km et marcher 588km). Double tenant du titre, il court pour sa troisième victoire d'affilée. A ses trousses, le Français Vincent Sprüngli, 43 ans. Sélectionné par l’organisation pour son passé de parapentiste et d’alpiniste de haut niveau, le Savoyard compare cette épreuve à une expédition himalayenne. « La X-Alps est une course d’endurance qui nécessite une parfaite connaissance de soi. Il faut tenir sur la durée, tant sur le plan physique que mental. » Lors de la précédente édition, le physique lâcha le Français contraint d’abandonner au bout d’une semaine à cause de sérieuses tendinites aux chevilles. Habitué à marcher en haute montagne, il s’était fait surprendre par le macadam. « Pour rester dans la course, on ne peux pas tout faire en volant. Il faut donc marcher, toutes les nuits et les jours de mauvais temps, avec notre matériel de vol sur le dos. » Cette année, Sprüngli s’est donc principalement entraîné à pied, sillonnant les routes de la Vallée d’Annecy avec son sac à dos. « La X-Alps est un voyage hors du temps. J’avance au rythme que me dicte mon corps, à la recherche de l’équilibre parfait entre fatigue, forme physique pour la marche et lucidité pour les phases de vols. » Une expérience formidable, à la découverte de soi.- AURIANA BEAUTé

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Un clin d'oeil ciné avec un conseil que je ne suis sans doute pas le premier à vous donner vu les chiffres de fréquentation qui accompagnent l'excellent bouche à oreille pour le film "Very Bad Trip". Pas d'acteurs connus mais un très très bon moment. L'histoire: quatre mecs qui partent à Las Vegas enterrer la vie de garçon de leur pote. Evidemment, ça ne se passe pas tout à fait comme prévu. Pour notre plus grand bonheur. Ne pas manquer le générique de fin...

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Nous y voilà ! Dans quelques jours, je serai donc au départ de l'Ultra 6000D, THE objectif de la saison (départ dès mardi pour La Plagne). Enfin tout est relatif puisque je suis physiquement à des années lumière des préparations effectuées pour mes deux Ironman, à Roth 2005 et Nice 2008. Mais contrairement aux courses disputées cette année, je suis cette fois prêt mentalement. Et pour ce type d'effort longue durée, c'est essentiel. J'entends par prêt "mentalement", l'idée que j'ai envie, que je suis impatient de me lever samedi prochain vers 3h30, de manger mon Gatosport et de me rendre sur la ligne de départ. Impatient de m'élancer pour ces 110km. Impatient d'admirer des paysages grandioses. Impatient aussi de voir si j'en suis capable.
Physiquement donc, il me manque sans doute un petit mois de prépa. Pour cette dernière semaine de prépa avant le repos, j'ai zappé la séance longue que je m'étais fixé. Mon dos m'a envoyé suffisamment d'alertes et de messages d'alarme pour que je ne tente pas la moindre négociation avec lui. On peut parfois "négocier" avec son corps mais l'expérience vous apprend à reconnaître les moments où il faut se plier aux exigences et aux ordres de ses tits muscles et articulations. Et là, j'ai bien senti que je n'avais pas le choix... Je me suis donc contenté d'une bonne séance de natation (3500m) et d'une sympathique sortie vélo de 3h30 avec Cécile, alias ma triathlète préférée, future membre de la Meudon Triathlon Family.  

En revanche, dans la colonne excédent, j'ai toujours des kilos en trop.... Quatre ou cinq en moins (minimum) n'auraient pas été du luxe. Mais bon, faudra bien faire avec. Le temps limite est fixé à 26 heures. Très objectivement, si je vais au bout, je ne devrais pas en être très loin. Dans ma petite tête, je me suis formaté pour 22 heures. J'ai la sensation d'avoir environ 80 bornes dans les papattes. Il en restera donc une bonne trentaine à courir avec la tête.

Au cas où cette course vous intéresserait, il sera a priori possible de suivre l'évolution des coureurs tout au long de la journée et des différents points de contrôle sur le site http://chrono.geofp.com/6000d2009 . Sinon le site de la course est  www.la6000d.com