je ne connaissais pas du tout la maison futuropolis, parce que je ne suis pas une si grande amatrice de bd que ça, même si j'aime en lire et en découvrir, l'occasion s'est donc présentée de faire plus ample connaissance, j'ai reçu le petit paquet promis avec une certaine curiosité doublée d'une attente non avouée, car je traverse une période noire en matière de lecture, il me faut un petit remontant pour reprendre goût aux mots et aux histoires, ce n'est pas bien méchant, tout lecteur traverse une phase de non-envie, et puis c'est l'été et ce sont les vacances, j'avoue que ma tête est ailleurs, alors quand je me suis mise à lire ces deux bds, je suis passée du cycle d'excitation au cycle de déconvenue... mea culpa aux auteurs et à l'éditeur, mais voici deux bds qui ont fini par me déprimer, malgré leur qualité esthétique indéniable.
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Les odeurs sont précieuses, elles évoquent plein de souvenirs agréables, même si parfois elles peuvent briser une harmonie palpable, qu'importe, à travers cette bd le lecteur voyage et hume l'air du temps, dans une texture crépusculaire, j'ai bien aimé le début, puis j'ai fini par me lasser.
Nouvelles du monde invisible, par Jean C. Denis
Futuropolis, 2008 - 165 pages - 19€
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A Paris, Baju est rédacteur de la revue Le Décadent et pousse son jeune poète Adrien de composer quelques oeuvres en les signant Rimbaud, porté disparu depuis quelques années. Le scandale éclate aussitôt, Verlaine dénonce l'escroquerie et Adrien comprend trop tard qu'il vient de brûler toutes ses chances de réussite.
Il décide alors de partir à la recherche de Rimbaud, de rencontrer sa famille et de trouver quelques poèmes oubliés ou inédits, pour redorer son blason avant d'offrir au Décadent la gloire tant convoitée.
Hélas son périple va le conduire vers une remise en question permante, Adrien se glisse dans les pas de Rimbaud, s'embarque pour l'Afrique et s'enfonce dans une quête qui frise l'absolutisme, le désespoir et la révélation.
L'histoire a fini par me déprimer, même si je porte un véritable intérêt pour la figure de Rimbaud, il n'empêche que j'ai ressenti beaucoup de tristesse et de mélancolie dans cette oeuvre, je pense d'ailleurs que c'était le but recherché. Par contre les illustrations sont vraiment magnifiques.
La ligne de fuite, Christophe Dabitch & Benjamin Flao
Futuropolis, 2007 - 120 pages - 19€
Pour une lecture plus poussée, l'avis de Raymond
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un peu de musique pour se consoler !