Des soi-disant philosophes (qui ne se démontrent pas particulièrement tels dans la vie de tous les jours)qui ne devraient jamais se mêler de politique. Ainsi, dans cet article (bien que je sois en partie d’accord avec lui, mais pour d’autres raisons sur lesquelles je me suis déjà répandu, notamment ici).
De quoi se mêle-t-il ? Quelle crédibilité serait la sienne dans la chose politique ? Son seul titre ronflant de philosophe auto -proclamé consolidé par des médias serviles au sens critique si peu développé suffirait-il ? Qu’on me permette dans ce cas de préférer un Daniel Bensaïd qui déconstruit en quelques minutes la « boursoufflure » qu’il représente à ses yeux un peu plus aiguisés.
Quand on prend Valls pour modèle de gauche, comme autrefois Ségolène Royal fût « formidable », on est prié d’aller se rhabiller chez Smalto, car on devient ainsi un exemple bien concret de ce que D. Bensaïd appelle à juste titre (et comme le terme me sied à ravir !) « la gauche frelatée », dans laquelle on peut ranger un bon nombre de ceux que les socialistes tentent de rejeter au rang de traitres mais qui sont pourtant bien issus de ces rangs, et dont certains y sont encore… Tous ces représentants d’un socialisme dit moderne qui brouille les cartes pour ne surtout pas dévoiler à quel point ils sont éloignés des préoccupations populaires, et qui pourraient se fondre sans problèmes majeurs dans la social-démocratie telle qu’ énoncée par certains tenants de l’UMP, dont Villepin, avec lequel il ne m’est pas apparu qu’ils soient en profond désaccord, sauf plus ample information.
Et le fait que Martine Aubry tente d’y faire le ménage n’est pas pour me déplaire, je l’avoue humblement. Liberté d’expression, peut être, mais cacophonie ou brouillage idéologique, Non. Car je pense que c’est de cela, précisément, dont le PS se meurt. On ne peut pas à la fois être avec Charybde et Scylla. Le PS doit choisir : libéral ? Ou pas…
Non, non, je ne m’égare pas, c’est bien de cela dont il s’agit : BHL est devenu une marque idéologique dont certains membres du PS ne s’affranchissent pas forcément. Et en faisant cela, ils creusent sa tombe. Oui, le PS est agonisant. Qu’il crève ! Pour mieux renaître, plus authentique et mieux centré sur nos valeurs communes… Dont le rapport à l’argent et la place centrale de l’être humain face à l’économie m’apparaît comme fondamentale, et qui fonde ma filliation politique, par delà les clivages étiquetés… parfois trompeurs. Oui, j’ai des amis au PS. Et ailleurs…. Electron libre je suis, et demeurerait.
Résistance… A la pensée unique.
________________________
Pour vous faire une opinion sur ce clown blanc si triste sire à l’auguste chevelure :