On citera quelques exemples touchant de l'influence française à l'étranger, comme l'instauration d'une riposte graduée, découlant tout droit de notre Hadopi nationale, en Angleterre ou en Nouvelle-Zélande... Bel exemple pour le monde. On évoquerait aussi l'image véhiculée par un président qui ne se contente plus d'acheter ni de faire voyager des livres, mais qui désormais les lit. Ce qui ne l'empêche pas de confondre Rougon et Roujon Macquart (macabre ?), contrairement à un Barack Obama qui fait vendre le moindre livre qu'il touche, tel un miracle christique... (encore que...)
EPIC, manque pas de piquant
Pour rappel Bernard Kouchner a décidé de donner à son futur projet près de 6000 personnes qui travaillent actuellement au quai d'Orsay, pour assurer le rayonnement français à l'extérieur. « Cette agence, qui se substituera à l'association CulturesFrance, sera dotée du statut d'établissement public industriel et commercial » [EPIC, NdR], a-t-il expliqué dans son discours. Un établissement qui restera public, mais qui par son statut « aura plus de facilité à lever des fonds émanant du secteur privé. Elle s'ancre dans la sphère publique tout en s'ouvrant au dialogue avec d'autres partenaires ». Le projet Epic doit d'ailleurs être discuté la semaine prochaine par les ministres, et il reste encore à « parler pour définir le contenu, les paramètres », reconnaît Alain Joyandet, secrétaire d'État à la Coopération.
Mais foin de défaitisme, souvenons-nous que les étrangers sont férus de notre littérature, et que c'est là tout ce qui compte ! Même si personne n'a oublié que le ministère des Affaires étrangères et européennes avait pris une sacrée décharge de plomb dans l'aile, avec un budget 2009 largement amputé, en regard de 2008, allant jusqu'à 50 %... pour la culture, justement.
Peu importe, Mitterrand neveu aura été largement applaudi, et voilà tout ce qui compte : lui sera un ministre, il l'a assuré, de cette France « pluriculturelle», autant que « des rencontres européennes »...
Fameux !