Depuis que Thierry Bisounours a obtempéré aux injonctions de Bilou son patron, il s’est coupé l’oreille et n’est donc plus joignable. Du coup nous avons contacté son cousin Richard qui venait tout juste de sortir du bain de boue dans lequel il avait été traîné.
Bonjour Richard, pardonnez-nous de ne pas vous lécher le cul mais ça peut donner trop de vitamines. Soulagé ?
Ecoutez, le jugement va être rendu public, vous pourrez y lire tous les détails, ce n’est ni le lieu ni le moment de parler masturbation (il se retourne vers la demi-pute qui l’accompagne, il se fait un rail de galoche et se tourne vers Thierry Champion) Putain Thierry, y’a rien dans ta vodka-pomme, je vais te foutre un procès au cul !
Finalement, le tribunal a été plutôt clément ?
Ecoutez, je pourrais vous dire qu’Arnaud Clément n’a rien à voir là-dedans, je passerai pour un con, ça vous ferait une bonne vanne. Je préfère vous dire que c’est le cadet de mes soucis, je m’expliquerai avec lui (il pointe son doigt vers la télévision qui diffuse la finale 88 de Roland-Garros), je remercie mon agent et Arnaud Lagardère.
Vous semblez mélanger un peu tout, non ?
Ecoutez je vous l’ai dit, je remercie ceux qui m’ont soutenu, mon agent et Arnaud Lagardère. J’ai été traîné dans la boue, aujourd’hui vous z’avez qu’à lire le jugement.
Oui, Gasquet est coupable d’avoir consommé de la cocaïne.
Attendez, c’était pas prévu ça (il se tourne vers son agent et une photo d’Arnaud Lagardère). C’était quoi déjà la phrase ? Ah oui, ça n’a pas été fait ciment.
Sciemment vous voulez dire. On est au courant. Une peine de 2 mois et 15 jours, ça rime à quoi ?
Ecoutez, je me rendais déjà compte de la chance que j’avais de faire une carrière de tennisman, mais là je m’en rends encore plus compte.
On a un peu l’impression que vous débitez des phrases apprises par coeur, et quand on sort du cadre des questions ultra complaisantes habituelles, vous semblez à côté de la plaque. Pouvez-vous nous expliquer en quoi vous êtes innocent si vous êtes quand même condamné ?
Oui, je serai à l’US Open. Et j’espère bien réintégrer le top 10 qui est mon vrai niveau.
La drogue fait peut-être encore effet dans votre corps. Le niveau top 10 ça fait longtemps que ce n’est plus le vôtre.
Mais putain, Henri, je vais te démonter la gueule. J’ai rien pris et j’irai au bout de la plainte. Je vous jure que vous saurez si Pamela avait la moule qui coulait.
Vous semblez perdre votre sang froid.
Mon sang froid ? Mais j’ai rien pris je vous dis, ce sont les médias qui m’ont traîné dans la merde.
En disant que vous aviez été contrôlé positif à la cocaïne. Mais c’est le cas, non ?
Un nanogramme par décalitre, même pas la moitié du quart d’un rail. Je vais le démonter Leconte. Heureusement que mon agent et Arnaud Lagardère étaient là.
Comment allez-vous faire pour recommencer à gagner alors que ça ne vous est jamais vraiment arrivé depuis l’âge de 14 ans, que votre mental paraît un peu limité, et que, sans vouloir vous offenser, vous n’êtes pas très malin.
(Après une dernière galoche un peu trop appuyée, il s’évanouit. Le centre anti-poison est prévenu. Le diagnostic est sans appel : c’est une overdose).
Retrouvez l’intégralité de l’interview sans les questions sur France 2, Europe 1 ou dans Le Parisien.