Voyage culinaire en biélorussie….

Non je ne pars pas en vacances en Biélorussie, mais après avoir loupé le premier train, j’ai pris la deuxième vague de départ pour compléter le tour du monde en 232 recettes organisé par notre Mamzelle Gwen nationale. Elle a été particulièrement clémente en m’attribuant la Biélorussie ;-)

Pour débuter un peu de géographie. Cela ne sert à rien de voyager sans un minimum de préparation !

La Biélorussie, également appelé le Bélarus, est un pays d’Europe orientale sans accès à la mer, bordé à l’Ouest par la Pologne, au Nord par la Lettonie et la Lituanie, à l’Est par la Russie et au Sud par l’Ukraine.

Ses 207 600 km² la placent juste derrière la Roumanie. C’est un pays peuplé par seulement 10 045 200 habitants, qui connaît une des densités de population les plus faibles du continent, 49 habitants par kilomètre carré. Les Biélorusses vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays sont Minsk (la capitale) Gomel, Hrodna, Moguilev, Brest, Vitebsk et Bobrouïsk.

Le pays, une vaste plaine au climat continental, est couvert à un tiers par la forêt, celle-ci est à certains endroits inchangée depuis la Préhistoire et abrite des espèces animales disparues dans le reste de l’Europe. Les principales ressources du pays, au sous-sol pauvre, sont l’agriculture et l’industrie.

Indépendante depuis 1990, la Biélorussie est encore profondément marquée par son passé soviétique ; les Russes représentent 20 % de la population, le russe est deuxième langue officielle après le biélorusse et l’économie n’a pas été réformée en profondeur.

Côté cuisine, c’est assez rudimentaire : des patates, du pain, de la viande, de l’oignon, du pain, des patates,  du saindoux et des patates. Pour faire couler tout cela on arrose de balsam, une sorte de vodka au goût sec, voire amer, il est aromatisé avec de nombreuses variétés d’herbes. On dit que ” le balsam est conseillé pour les digestions difficiles”. Je comprends mieux certaines choses….

La cuisine biélorusse offre donc un avantage non négligeable :  pas besoin d’ingrédients introuvables pour réaliser la majorité des recettes.

Par cette chaleur caniculaire, je me suis donc lancé dans la confection de Draniki, qui est un plat à base de ?

- Pataaaaaaate

Le draniki est une galette de pomme de terre que l’on garnit généralement de viande et que l’on sert avec de la crème fraiche épaisse. Pour ma part,  j’ai garni le daniki de mozarellla, ok, ok  petite digression mais c’est l’été…

Je tiens également à préciser que si mon draniki n’est pas entier sur la photo, c’est que je l’ai découvert amputé ce matin. Je soupçonne une certaine mook…qui après une folle soirée de rock and roooll a croqué au petit déjeuner dans la galette.

Pour 2 draniki bio (eh ouais quand même…)

- 4 pommes de terre moyennes

- 1 oignon

-  1 oeuf

- 2 cuillerées à soupe rase de farine.

- sel et poivre.

Eplucher les patates à l’aide de votre willi waller 2006 et les réduire crues en purée (j’ai utilisé mon robot). Ajouter la farine et l’oeuf  et mélanger en faisant attention à ce qu’il n’y ait pas de grumeaux. Saler et poivrer la préparation.

Faire chauffer de l’huile d’olive dans une poêle, et former une galette de purée à l’aide d’une cuillère à soupe. Faire dorer la galette. Disposer ensuite sur la galette votre garniture. Lorsque la galette est bien dorée recouvrir la garniture d’une couche de purée et retourner la galette. Faire dorer la deuxième face du daniki. Il est important de bien cuire la galette car la pomme de terre est crue. La cuisson dure environ 15 minutes.