BAIN DE PEOPLE A L'ELYSEE...(La Garden-Party racontée par un invité...)

Publié le 18 juillet 2009 par Oppert

A la demande générale... Cela valait un récit... de l'intérieur.

Tout a commencé par l'impossibilité d'accéder à l'Elysée par la rue du Faubourg Saint-Honoré. Descente à "Champs-Elysées - Clémenceau" : on pouvait sortir de la station de métro mais pas y rentrer (des vigiles, sortes d'hybrides mi-policiers-mi ratp étaient sur les dents et n'hésitaient pas à les montrer...) Le défilé militaire, pourtant terminé, empêchait de traverser les Champs en fleurs.

Attendus pour midi, ce n'est qu'à 13 h qu'un passage a été aménagé pour les "munis de cartons". Un véritable convoi exceptionnel (on se serait cru en colonie de vacances - Tous les cartonnés 2 par 2, une sorte de 2ème défilé en file indienne...)

Le deuxième arrêt- (mais pas encore -buffet) s'est fait 2 rues avant le Palais. Une sorte d'embouteillage humain. Au loin, la musique de "La gloire de mon père" rythmait notre piétinement collectif et néanmoins cadencé.

Heureusement, les 5000 invités (2000 de moins que l'année dernière parait-il - tout le gratin était donc là : reste à savoir si c'était un gratin dauphinois ou un gratin de nouilles...) n'étaient pas attendus à la même entrée. Une sorte de bison futé, et toutefois républicain, avait anticipé les bouchons (sûrement par horreur des classements rouges) en fixant aux invités des points de ralliement différents. J'ai eu droit à la Cour d'honneur (si si...) à l'entrée de laquelle des G.O. enregistraient nos cartons d'invitation sous le crépitement des flashs et des caméras.

Le fameux sésame précisait "tenue de ville ou uniforme". C'est vrai que, sur le plan de l'image, une grande réception comme celle là aurait été montrée du doigt en cas de surabondance de tenues de soirées, costumes 3 pièces et autres smokings...

Enfin à l'intérieur : cadre magnifique sous les ors de la République, jardins romantiques, buffets exotiques et régionaux, discours présidentiel et indien, orchestre festif qui alternait du classique, des airs de french cancan et des musiques de films... le tout au milieu de people de tous horizons mais surtout d'anonymes méritants...

Une chose m'a troublé : le manque de respect de certains invités pour les lieux - des papiers jetés partout sur les pelouses présidentielles - on se serait cru à un concert d'AC/DC... Je pense que la belle Carla aura du mal à rattraper la moquette...

Accueilli par la première dame, on a été mis à la porte par un cordon de gardes républicains à 18 h tapantes... J'ai cru qu'ils allaient lâcher les chiens pour nous faire sortir...