Cette loi devrait instaurer la création d'un fonds destiné à la sécurisation des parcours professionnels. Il permettra de faciliter l'accès à la formation pour les personnes au chômage et celles qui n'ont que peu de qualifications. Une partie des contributions obligatoires à la formation reversées par les employeurs sera destinée à ce fonds.
Le texte prévoit aussi que, même en cas de rupture du contrat de travail, un employé pourra utiliser les heures de formation professionnelles acquises durant les années passées dans l'entreprise qu'il quitte. Ce droit restera valable pendant deux ans lorsque le salarié est employé par la suite dans une autre société.
L'accent sera mis aussi sur les contrats de professionnalisation. Ils seront accessibles aux chômeurs de moins de 26 ans, aux bénéficiaires du RSA, de l'ASS ou encore de l'AAH. Nos confrères du Figaro nous livrent également leur analyse du projet de loi. Vous pouvez retrouver cet article sur le site du quotidien.