Les opportunités d'être au chômage
Le chômage est un événement traumatisant pour la vie d'un homme ou d'une femme. Déjà, rien ou presque dans notre société n'est prévu pour réellement humaniser l'emploi. En fait, certaines entreprises traitent leurs salariés comme du bétail. C'est la vérité. On se rend compte aussi que les employeurs (pas tous) ont un mépris pour la famille, et attaquent la cellule familiale en mutant l'un des conjoints soit à l'autre bout de la France, soit à l'autre bout du monde. Ce qui aboutit à des séparations et à des divorces.
En y regardant de plus près, ce sont quand même des crapules qui dirigent ces sociétés, des rapaces qui sont tous de la génération mai 68. Leur doctrine, faire de l'argent en utilisant la concurrence déloyale et la coercition et en considérant le travailleur comme un simple écrou, boulon ou vis que l'on jette après usage.
Moi, je serai ouvrier, et licencié d'une boîte ou le boulot est dur; certes je serai en état de choc en me retrouvant au chômage mais en même temps je me dirai - « Chouette! A moi la belle vie, je vais changer de métier! »
Etre au chômage est un malheur mais aussi une source potentielle de bonheur qui consiste à se reprendre en main et à changer de vie pour de bon. C'est le moment rêver de se rapprocher de son conjoint, de ses enfants, de ses parents oubliés s'ils sont encore en vie et de s'occuper de soi. Refaire du sport, suivre une psychothérapie pour encaisser le choc du licenciement et redémarrer plus fort que jamais dans la vie.
Valoriser la formation continue
Nos conseillers d'orientation ne sont pas tous réputés pour être d'une super méga efficacité. Ils ne conseillent pas tous aux chômeurs de continuer de se former et même de reprendre les études. Pourtant il n'y a pas d'âge pour étudier. Mais en France et dans le milieu communiste et de la CGT reprendre ses études pour avoir un meilleur emploi c'est parfois mal vu. On se raccroche toujours à la vieille branche morte au lieu de rebondir vers un plus et vers un mieux. Stagnation. C'est certain, faire sauter l'usine dans laquelle on travaillait faire sauter l'usine avec des bombonnes de gaz soulage sur le moment. Mais, je pense que les ouvriers devraient calmer leur colère en frappant dans un Punching Ball jusqu'à plus soif pour évacuer leur rage et ensuite apprendre à lire des bilans, à s'intéresser à la comptabilité ainsi qu'à la gestion et examiner les comptes de l'Enterprise dans laquelle ils ont tant travaillé. Il doit bien y avoir des traces de malversation qui pourront envoyer leur ex employeur en prison pour quelques années. Ca, c'est la meilleure des vengeances, parfaitement légale et non violente. Ensuite, prenez le contrôle de votre entreprise. Devenez gestionnaire et actionnaires. Au moins, vous aurez votre avenir entre vos mains.
Ce qui est nécessaire, c'est un accompagnement psychologique et pédagogique des licenciés pour qu'ils ne se retrouvent pas seuls chez eux à ruminer leur malheur. Il est indispensable de les remotiver et de les aider à améliorer leur niveau pour qu'ils puissent retrouver un meilleur emploi. Si possible et c'est capital: l'emploi de leur rêve et cela dans les plus brefs délais.
La fusion entre l'UNEDIC et l'ANPE est une bêtise faramineuse qu'il faut abandonner car elle est coercitive et n'offre aucune perspective d'avenir réel. Un grand pays comme la France doit pouvoir permettre à tous les français de réaliser leur emploi de rêve et non pas de les parquer comme du bétail dans des filières bouchées.
Xavier Jaffré
VAC PRESSE
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